Kimikiss, c'est l'adaptation d'un jeu de drague et ça se voit : la série n'est pas avare en intrigues romantiques et relations triangulaires capillotractées. On sent clairement les différentes routes qui s'ouvrent devant notre héros. Cette comédie romantique de l'Automne 2007 par le studio J.C. Staff présente un scénario basique où se forme très implicitement un triangle amoureux à partir de quelques amis d'enfance qui n'osent exprimer leurs sentiments au grand jour...
Autant le dire tout de suite : la plupart des personnages sont des boulets tous plus ou moins coincés et complexés. A commencer par le héros qui n'assure pas du tout dans ses entreprises par crainte de maladresse et qui s'avère au final posséder la sensibilité d'une toupie. Les filles sont bien sûr très mignonnes et profitent toutes d'un chara-design expressif et soigné même s'il n'atteint pas le niveau du visual novel. S'il fallait citer une héroïne en particulier, ce serait Eriko Futami tellement elle frappe par son excentricité : elle voit l'amour comme une science expérimentale...
L'intérêt de la série réside dans un scénario qui alterne trois routes, trois histoires parfois fortes en intensité. Avec donc un "reset" qui surprendra les non initiés aux visual novels à la fin de chaque arc. La fin de chaque épisode donne envie de connaître la suite, le spectateur étant honteusement friand de tragédies romantiques et d'intrigues roses bonbon. Peu d'humour mais beaucoup de tension se dégage des épisodes pour une trame qui rappelle au final celle de School Days sans tournure macabre ni hémoglobine. Le jeu était quand-même 12+
Des personnages peu crédibles, des histoires d'amour qui tournent en rond, Kimikiss est un harem empli de clichés qui plaira, j'en suis sûr, aux amateurs fleurs roses et saura trouver son public. Et il faut également apprécier les grenouilles en peluche.