Kobato, ça a été très difficile pour moi de rentrer dans cette histoire.
Outre le fait que j'aime énormément Clamp et que le chara-design et l'animation m'ont plu dès le départ, Kobato m'a légèrement tapé sur les nerfs.
Il faut dire qu'elle est très naïve et ça peut lasser à force. De plus, l'histoire met pas mal de temps à rentrer dans le vif du sujet que ce soit sur Kobato ou sur les personnes qui l'entourent. Donc on passe la petite dizaine de premiers épisodes dans une sorte de "slice of life", enfin c'est ce que j'ai ressenti pour ma part et je n'ai pas adhéré.
Chose bizarre, au fur et à mesure de l'avancement de la série, j'ai fini par l'aimer cette petite Kobato (à part quand elle se met à chanter, ce qui reste rare, rassurez-vous, mais pas assez pour ma patience), et les personnages autour d'elle, surtout Ioryogi, sa petite peluche parlante très violente parfois. Duquel je me suis grandement intéressé du passé. En fait outre le but de Kobato, la vie des personnages secondaires redonne vie (oui je répète un mot là) à l'histoire et capte la curiosité du spectateur.
Les passages où Kobato délire et part en vrille rendent finalement gaga et elle en devient très mignonne comme un petit chiot. Je me suis surprise à vraiment suivre l'évolution de sa relation avec Ioryogi d'une part, mais surtout Fujimoto d'autre part. On finit par s'attacher à cette petite bête là.
Donc, entre le chara-design, les couleurs auxquelles j'ai totalement adhéré, les relations entre les personnages, j'ai fini par être un peu touchée. Rajoutez à ça un épisode cross-over qui m'a surprise et que j'ai totalement adoré, cette série atteint un peu plus de la moyenne malgré son début laborieux.
Après, l'évolution de la série n'étonne pas, et on voit arriver la fin grosse comme une maison dans les derniers épisodes, mauvais point pour le coup, mais en même temps, fallait-il espérer plus ? Je ne pense pas.
Une petite série divertissante, kawaï comme Clamp sait les faire mais pas transcendante.