Critique de l'anime Kuro no Shishi - Jinnai Hen

Cinquantième critique et pas sur du travail de loutre.

A l'ancienne, ça déconnait pas.

N'excusez pas ma vulgarité, parce que là on a faire au vrai bordel.

Ca se passe en 1600 et des poussières (c'est précisé) et ça commence pas par du n'importe quoi. En fait si...

Robot samouraï, attaque au napalm, œil bionique, ça ne rigole pas ! Ce film, c'est un film de tatoué. La tatane dedans c'est du serious bizness. Tellement que ça en joue sur les codes.

Tellement que tout le récit n'est que le prétexte à cette débauche de violence, parce que ça saigne, et c'est peu de l'écrire. Une histoire de vengeance classique de ninja, un héros ayant tout perdu voulant affronter un invincible ennemi à l'aide de ses ennemis juré. Classique crieront les exigeant, mais jouissif clameront les amateurs.

Car là, on est dans la surenchère, le n'importe quoi, le héros est une caricature, les relations n'en sont pas loin, et le scénario est une blague. Mais le tout est tellement assumé, tellement dans le plaisir de l'action, qu'on se laisse emporter.

Aller laissons nous aller, amusons nous et regardons ce plaisir d'animateur, ce plaisir de l'action, où tout est tourné en dérision, mais pas de manière burlesque, justement, dans le respect de l'amateur. L'action est là, le katanas est sortie et il parle par lui même. La raison est trouvée.

On a toujours voulu voir ce genre de combat au sabre, cet impossible, cette surenchère, ce film nous en donne l'excuse. Jetez vous dedans, voyez le, noyez vous dans cette bêtise, car elle est tellement agréable. Action non stop, prétexte ridicule, justifications perchées, on en veut plus du comme ça. Quand l'action rejoint le débridé et que c'est fait de manière sérieuse ça donne : Black Lion.

Et au final on ne sera jamais qui ils sont ces Black Lion, c'est une légende et cette anime en est le porte étendard.