Angelic Layer est une oeuvre du très connu CLAMP, pourtant le titre en lui-même semble peu répandu parmi nous. Voici donc sa critique en quelques points essentiels pour vous aider à savoir si oui, ou non cet anime est fait pour vous !
1 - L'histoire.
Dans un monde très ressemblant au notre un nouveau jeu/jouet fait fureur : L'Angelic Layer. La jeune Misaki vient d'arriver à Tokyo et ne résiste pas à l'envie de s'essayer au jeu et de créer son propre "Angel". Les "Angels" sont en fait des poupée customisables de la tête aux pieds afin de les faire combattre dans les arènes spécialement conçues pour ça : les Layer.
Nous avons là un thème plutôt répandu en soit, il nous rappelle nos grand classiques comme Yu Gi Oh, Mega Man, Beyblade... et j'en passe. Pourtant, parmi tous ces shonen, Angelic Layer tangue un peut plus vers le Shojo.
En effet l'anime possède les codes classiques des deux genre !
Du shonen il tient son aspect duel/combat, surpassement de soi, un petit côté Mécha/sci-fi...
Pourtant son côté Shojo est très présent : Nous avons une héroïne très, très girly niveau caractère, des intrigues au dénouement très "je pardonne à tout le monde sans condition" et une ribambelle de personnages féminins aux "problèmes" sentimentaux abusés.
L'originalité d'Angelic Layer se trouve, à mon avis, dans les combats entre Angels. Si on s'attend à ce que ces petites poupées hautement détaillées et réalistes se mettent à bouger, voler et parler en dehors du ring, on se retrouve vite pris de court puisque les Angels ne peuvent bouger que dans le Layer grâce au contrôle mental de leur maître.
2 - Les personnages.
Il y aurait beaucoup à critiquer sur les divers personnages dont est composé l'anime, mais pour vous éviter un long et douloureux pavé je ne vais en sélectionner que quelques uns.
Misaki Suzuhara : L'héroïne de l'anime. Il s'agit d'une jeune fille de 13 ou 14 ans mais cet âge sera vite une information superflue puisque mentalement, la demoiselle ressemble d'avantage à une gosse de 7 ans. En effet Misaki semble atteint du syndrome "toy story" comme j'aime bien dire. Persuadée que son Angel Hikaru va se lever et courir tout seul rien qu'en l'encourageant, Misaki oublie les 3/4 du temps que les mouvements de sa poupée sont contrôlés par sa force mentale uniquement. Aussi, grâce à cette adaptation anime, Misaki se retrouve affublée d'un détail extrêmement dérangeant : un toc de parole. Si sur papier cela peut être lu sans problème, au niveau doublage ce toc provoquera chez certains de l'agacement, et chez d'autres des saignées d'oreilles. Et je ne mâche pas mes mots, j'ai compté une fois le nombre de "Naaa~" que Misaki prononçait en un seul épisode : 148. Ha. Ha. Ha...Des saignées d'oreilles je vous dis.
Hatoko Kobayashi : Elle est extrêmement douée à l'Angelic Layer du haut de ses 8 ans. Mais encore une fois, l'âge donné par les auteurs et compagnie ne vous sera guère utile car ici encore cette gamine n'a pas du tout l'âge mental d'une enfant de 8 ans. Si Hatoko devait jouer à Docteur Kawashima sur Nintendo DS ce vieillard lui donnerait très certainement un âge mental de 35 ans ! Et oui, cette gamine là est 35 fois plus mature que Misaki. Et plus lucide aussi.
Un personnage que j'ai assez apprécié a été Icchan. L'inventeur d'Angelic Layer se trouve être un homme totalement farfelu et bizarre. Il s'agit donc là d'un pur comique relief présent pour faire rire, et c'est réussi. Il est tellement ridicule qu'on ne peut pas s'empêcher de rire lorsqu'il apparaît pendu au plafond en faisant des vagues avec ses bras.
Il y a toute une floppée de personnages dans Angelic Layer, certains bons et intéressants d'autres agaçants au possible et futiles. Hikaru, l'Angel de Misaki n'a pas de personnalité, il ne parle pas et est seulement contrôlé par l'esprit combatif de Misaki. Pourtant je dirais qu'il s'agit de mon personnage préféré. Peut-être est-ce son chara-design ...?
3 - Graphismes.
Au niveau des dessins Angelic Layer se trouve être joli mais sans aucun plus. Les personnages sont reconnaissables entre mille grâce à leur ressemblance avec les autres oeuvres Clampienne (Card Captor, Tsubasa, Kobato...)
Il n'y a pas d'effet particulier, ni de jeu de couleurs ou de dégradé à noter. Il s'agit souvent d'aplat de couleurs vives et pleines.
Le Chara-design est reconnaissable comme dit plus haut et n'a donc pas non plus grand chose de nouveau ou de spécial.
4 - OST
Cela fait quelques temps maintenant que j'ai fini Angelic Layer (environ 2 ou 3 mois.) et je ne garde presque AUCUN souvenir de la bande son. L'opening et l'ending ne m'ont pas du tout marqué ni spécialement plus.
Pour finir, je dirai donc que j'ai apprécié Angelic Layer pour sa dimension combat dans un ring entre le virtuel et le réel. La surprise de voir que les Angels ne parlaient pas tout court et ne bougent en dehors du ring me fait sourire puisque je me suis faite avoir.
Mais certaines personnages et certaines "intriguent" auraient clairement mérité d'être plus recherchés et approfondis ! Je suis quand même assez exaspérée par la mère de Misaki et Misaki elle-même. J'ai honte pour elles.