La guerre... sauce désinvolture

Nobunaga concerto a reçu un accueil très mitigé à cause, si j'en crois les critiques lues, à une animation "pauvre" ou encore à une "mauvaise 3D". Je ne vais pas argumenter sur ce point même si je ne partage pas le point de vue. On dira que c'est une affaire de gout, ou plutôt d'habitude à mon avis, vu qu'il s'agit d'une technique d'animation différente (à base de rotoscopie parait-il), et il faut au moins 2 épisodes pour s'habituer.

Bref, passée cette étape, c'est sur le fond que brille Nobunaga concerto. La base du scénario est anecdotique : un type qui ressemble à un personnage historique est catapulté à l'époque de celui-ci, et finit par le remplacer. C'est la réalisation qui m'a convaincu au final. Les personnages ont des caractères bien trempés, les situations oscillent entre action, suspens, et surtout humour désinvolte et pince sans rire (n'attendez pas qu'on vous signale quand il faut rire, genre nez qui pisse le sang, ou autre procédé classique de l'animation jap). Pas de fan service, pas de misogynie, hallelujah !

Enfin, les périodes historiques sont si bien mises en scène que ça finit par éveiller la curiosité, et je me suis pris au jeu d'aller comparer l'histoire contée et l'Histoire réelle. Et ce fut une excellente approche pour m'intéresser à cette période de l'Histoire du Japon (certes pas la plus reluisante).

Bref, une excellente série ! Je prends le temps d'écrire cette courte critique dans l'espoir que tous ceux qui sont passé à coté lui donnent sa chance.
Je suis généralement avare de bonnes notes, mais vu l'intensité de la série une fois passé l'exposition, je ne vois pas quoi redire !