Critique de l'anime Lamune

Petit animé sympa, très beau, avec de l'émotion. Mais Lamune ne sert à rien du tout. Je m'explique.

D'abord, l'histoire fonctionne selon des flashbacks qui ont lieu au début de chaque épisode et qui expliquent le pourquoi de l'épisode. Bon, certes c'est original mais l'histoire n'avance pas d'un pouce. Je veux dire que l'on sait très bien ce qui va se passer, pourquoi ca va se passer et comment. Il n'y a aucune surprise, aucun rebondissement, c'est plat, diablement plat. Tout est cousu de fil blanc.

C'est vraiment dommage que le scénario soit si insignifiant car le design est très beau, plein de couleurs chaudes. On ne peut qu'approuver le travail du studio. Ajoutez à celà, une musique plaisante, pas excellente mais réussie quand même. Bref, beaucoup de positif.

Les personnages sont aussi très bons avec des caractères divers et une bonne psychologie. Nanami est légérement beaucoup bétasse mais attachante. Quant à notre héros, il est fort et aide vaillamment notre héroine un peu bébéte, la protège et tout et tout. D'autres persos viennent compléter ce joli duo dont Hikari, au caractère très marqué, qui apporte un peu de piment. On a donc un bon panel d'identité qui est intéressant au fil des épisodes.

Mais ces éléments relativement très bons accentuent le sentiment d'agacement et de frustration que l'on éprouve en regardant Lamune car tous ces éléments ne servent finalement à rien. Il n'y pas de but, pas de passion et on en vient à regretter que cet animé soit doté d'un bon design, d'une musique plaisante et de persos attachants. Tant de bonnes chose pour un animé aussi insipide, c'est vraiment un énorme gachis. 12 épisodes, ce n'est pourtant pas bien long mais 2 épisodes auraient amplement suffit.

Bref, même si la conception des épisodes est originale, l'animé en lui-même est décevant car il n'y a pas d'histoire, pas de surprise, rien, si ce n'est l'ennuie. En plus, c'est lent mais lent. Ben oui, il ne se passe rien. A voir pour les aspects techniques et certainement pas pour l'histoire.