Attiré par le nom de Masamune Shirow au chara-design, j'ai délesté sans plus attendre mon porte-monnaie de deux euros. La déception Bounty Dog et la laideur de la jaquette de ce Landlock auraient pourtant dû me rendre méfiant mais que voulez-vous, je suis un éternel optimiste. Contre toute attente, c'est une bonne pioche !
L'univers jongle entre science-fiction et fantasy en mixant technologies futuristes et médiévales, le tout saupoudré de pouvoirs psychiques d'origine divine. Si l'intrigue est rythmée à coup de "en fait tu n'es pas mon vrai père, pourquoi t'ai-je obéi toutes ces années ?" et de "nous sommes soeurs, unissons nos forces !", elle assure un lot de sympathiques rebondissements. Ce scénario banal confère à Landlock une allure de shônen gentillet, cependant la violence de certaines scènes et la présence d'un fan-service rare mais osé le destinent plutôt à un public de lycéens.
Ces deux OAV forment ainsi un long métrage d'aventure efficace sans véritable temps mort. Et puis rien que pour Agali, le spectacle vaut le coup !