Le pouvoir de la tatane

» Critique de l'anime Resident Evil : Death Island par Sacrilège le
31 Juillet 2023
Resident Evil : Death Island - Screenshot #1

Resident Evil débarque enfin dans la cour des grands !

Nous avions eu droit jusqu’à présent à des animes plus ou moins bons, d’un niveau qualitatif très hétérogène, mais qui suivaient tous l’évolution de l’animation 3D, à leur manière. Nous sommes donc en 2023 sur un cru bien abouti, qui dépasse largement ce qui à l’époque pouvait s’assimiler à de la cinématique de qualité. Même les cheveux longs sont enfin bien modélisés, alléluia !

Après une bonne scène d’introduction qui reprend (encore !) les événements de Racoon City et un générique presqu’à la James Bond, nous arrivons à San Francisco, où des choses étranges commencent à se produire, tournant comme de bien entendu autour d’un nouveau virus et d’une épidémie. Ce n’est pas la première fois que Resident Evil nous parle d’une île mais je ne vous conseille pas de vous aventurer sur celle de Tortuga avec les mangas Resident Evil - Heavenly Island.
Pour Death Island nous voilà sur une île bien réelle puisque nous prenons la direction de l’île d’Alcatraz, au large de la baie de San Francisco, bien connue pour sa prison. Pour l'avoir vue de mes yeux, la représentation qui en est faite est bluffante, aussi bien de l’intérieur des bâtiments (avec évidemment les geôles et les touristes) mais des plans plus larges qui offrent une vision bien rendue en 360 de l’île. Cette réalisation et la façon de tourner certaines scènes est d’ailleurs fortement présente dans la quasi intégralité des combats en corps-à-corps, à mi-chemin entre Matrix et les combats que nous avons dans les jeux vidéo.

Resident Evil : Death Island - Screenshot #2Si à mes yeux ce Resident Evil est réussi c’est qu’on ressent l’atmosphère du jeu vidéo mais réalisé comme un film à part entière. Je mentionnais la réalisation pour le second point, avec également la musique et la façon de filmer les événements, mais pour ce qui est du premier point c’est plus subtil et appréhendable pour ceux qui ont joué à la licence (ou à des jeux vidéo de façon plus globale). Nous avons droit à nos séquences de combat, de tirs (et la bande son est travaillée, plus proche du réalisme d’Escape From Tarkov que de Call of Duty pour le bruit des armes), mais également les scènes plus magistrales de « combats de boss ».

Pour résumer la dernière phrase du film (que je m’étais également formulée pendant le film) : « On a quand même bien botté des culs ». Car oui, ça castagne sec dans tous les sens, mais avec classe (sauf pour Léon et son langage fleuri qui se repose là-dessus pour gagner en testostérone) et j’ai vraiment pris plaisir à me plonger dans un lieu existant avec les principaux personnages de la licence, évoluant de la manière la plus fluide et emblématique possible.

Verdict :8/10
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A propos de l'auteur

Sacrilège, inscrit depuis le 27/10/2005.
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