J'avoue qu'en commençant cette série, je m'attendais à une énième histoire jouant principalement sur le fan service et sur les gags vus et revus du genre. J'ai donc été agréablement surpris de voir qu'il n'en était rien (ou si peu).
Le style graphique reste classique et dans la veine de ce qui se fait actuellement en matière d'animation Japonaise, donc de ce côté-ci, il n'y a pas trop de souci. Le chara design est un peu plus problématique, puisqu'il donne l'impression que tous les personnages sont des gamins, alors qu'il s'agit en fait d'adultes (pour la plupart), mais peut-être est-ce volontaire de la part des créateurs, car la série semble orientée pour un public relativement jeune.
Au point de vue personnalité, on reste là aussi dans le classique, même si on trouve quand même pas mal de personnages dotés d'un caractère particulièrement déjanté (chaque locataire pourrait prétendre à la palme dans ce cas là). On trouve également d'autres personnages secondaires, mais ils sont peu développés par rapport à l'intérêt qu'on pourrait avoir envie de leur porter.
Coté bande son, rien de particulier à signaler, elle reste discrète et relativement sobre.
Le scénario, même s'il suit une trame générale n'est pas tellement fourni non plus, on se contente de découvrir au fur et à mesure des épisodes le quotidien et le passé des différents personnages. L'humour et présent, tantôt rentre dedans, tantôt avec un peu plus de finesse, mais toujours avec une certaine innocence de la part des personnages.
Les passages réalisés à la manière d'un livre pour enfant, reprenant l'histoire comme un conte de fée renouvellent également l'intérèt porté à la série, et ont tendance à nous faire replonger en enfance.
En conclusion, si Mahoraba est loin d'être un chef d'oeuvre de l'animation, elle reste une petite série agréable à regarder (malgré quelques défauts), remplie de bons sentiments, et qui à tendance à nous faire replonger en enfance.
Plutôt 6,5/10