Compliquer un peu pour moi de taper une critique sur cette série. Pas qu'elle soit mauvaise au contraire, mais ce que je veux exprimer dessus m'échappe un peu.
Sakamato pour vous servir est une anime qui parle d'excentricité et de vivre chaque moment de sa vie avec classe et panache, même dans les cas les plus ridicules. Pour cela nous allons suivre notre héros, idole de son lycée, figure de proue d'une façon de vivre. Presque un extraterrestre en soit tellement ses réactions sont hors normes. Et c'est cela qui fait son charme, dans un autre cadre, le personnage aurait normalement été un marginal mis au ban tellement l'écart entre lui et le reste est énorme. Mais ici ce n'est pas le cas.
Sakamato est classe, mais pas juste la seule classe de la représentation, Sakamato est surtout classe en tant qu'humain. A partir de là vont graviter diverses personnes, beaucoup de laissés pour compte, des décalées, des personnes en manque de confiance qui vont trouver en notre héros atypique une boué, voir un radeau dans ce qu'est la tempête de la vie.
Bon je m'emballe, j'exagère, le sujet n'est pas aussi sérieux que je le prétend, beaucoup d'humour de finesse, un esprit à la School Rumble que j'ai retrouvé en suivant le quotidien de cette classe. C'est léger, c'est doux, et à chaque fois cette question : Mais c'est Sakamato ?
Pourquoi la question ? Car à chaque fois, il faut nous le rappeler, et oui c'est bien notre Sakamato, qui va toujours retourner la situation par ses diverses pirouettes et son imagination sans borne. Sakamato est loin, très loin des autres rien que par ses projections et sa façon d'appréhender chaque situation. Il est un peu le petit dieu de cette école, qui va régler tous ses problèmes jusqu'à même en expulser son cancer, son parasite représentation de celui qui s'est conformé, qui prend plaisir à faire souffrir et à stagner.
Alors, je le répète je m'emballe, j'y balance de mon interprétation, reste que ces douze épisodes offrent une histoire pleine de fraîcheur et de bonne humeur qui avec humour et générosité dispense à plein pot sa joie de vivre ainsi que cette ode à la marginalité.
Et là l'image s'arrête, on s'interroge, que vient t'il de se passer ? Et on se rappelle, cette douce vérité, celle qui nous a accompagné toute cette série, mais bien sur : c'est Sakamato !