Critique de l'anime Mamoru-kun ni Megami no Shukufuku wo !

Un anime à normalement au moins un but : nous divertir. Mais il faudra se passer de celui-ci pour parvenir à ce stade car on ne fait que l’apercevoir de loin même si le synopsis peut nous laisser penser le contraire.

Peu de chose peuvent sauver cet anime qui sonne creux. Même si la personnalité Ayako est assez intéressante, elle n’a pas assez de force pour porter une série de 24 épisodes à elle toute seule. Vous allez me dire qu’il y a aussi Mamoru et en plus il a son nom dans le titre de l’anime donc il doit avoir une présence prépondérante dans celui-ci. Si prépondérant est un synonyme d’inexistant je suis d’accord. Car si Ayako tire un peu son épingle du jeu son « petit copain » m’a énervé du début jusqu'à la fin. Nous sommes dans un lycée mais notre cher Mamoru a un physique d’un gamin de 10 ans. Cherchez l’erreur… Et pour couronner le tout il a un truc verdâtre au dessus de la tête mais je crois que c’est normal, se sont ses cheveux. De plus sa personnalité ne le sauve malheureusement pas. La pauvre Ayako ne peut compter sur ses amis du Conseil des étudiants car ils sont là pour créer des scènes comiques mais ils sont, la plupart du temps, à côté de la plaque. Il y a aussi Tsuneo Abiko qui joue un rôle comique en harcelant Ayako. Mais lui aussi reste assez loin de son rôle. Le seul personnage qui aurait pu être un peu intéressant c’est Emelenzia mais ce potentiel ne se transformera pas en quelque chose de concret. Elle reste donc un personnage vide comme ses confrères. Dommage.

Oui rien ne sauve cet anime. On nous propose comme histoire de suivre l’idylle amoureuse du couple le plus improbable de l’année et l’apparition de pseudo méchant. Mais leur manque de charisme et de profondeur en font de piètre opposant. Et en plus il s’avère que par la suite ils rejoignent la fine équipe. Puis on nous présente enfin un ennemi commun mais c’est trop tard, la fin approche donc le développement de cette partie est bâclé. Ce réel manque de trame fait que l’on s’ennuie et l’humour nous y enfonce encore plus. Un seul moment m’a vraiment plu, c’est quand ils font un petit clin d’œil à l’anime Jigoku Shoujo. Ce moment dure 5 secondes. Ce qui nous donne 0.02% de l’anime…

La musique n’arrête pas non plus le massacre. Je hais les génériques et le reste se laisse ignorer.

En conclusion Mamoru-kun ni Megami no Shukufuku wo ! résonne comme une petite déception. Je m’attendais à mieux. Pas quelque chose de transcendant mais à au moins quelque chose d’honorable qui pouvait atteindre la moyenne. Mais en fin de compte elle en tombe assez loin.