Mieruko-Chan - Pas vu pas pris.

Honteux, il est vrai, est le départ de ce récit. Pas dans la trame, non, non, mes ami(e)s mais dans la manière.

Dans ce fan-service crapuleux qui entache au premier abord une histoire qui n'en a aucunement besoin.

Démarrons dessus. Peur de bien vendre le produit, d'accrocher le badaud, ils ont commencé dans le sale. Mais pourtant dès le départ, malgré les erreurs de plans déconvenues, les mouvement déconcentrateurs de certaine physiologie généreuse, l'anime posait bien son contexte.

Elle les voit.

Et ils sont pas beaux, genre on veut pas les voir. Heureusement que c'est animé, en live action, s'aurait été terrible. Affreux est d'imaginer que ce qu'elle aperçoit soit dans notre réalité.

En marbre elle est. Que dis-je en diamant. Ca rigole pas, c'est Kaizer Söze.

Donc Mieruko qui du jour au lendemain voit les saloperies de l'au delà, doit apprendre à vivre un nouveau quotidien, tout en se posant la question de la dangerosité de ce qu'elle entrevoit. Je m'excuse peu de la vulgarité, mais c'est du sacré bordel auxquels elle est confrontée. De rigueur elle s'est imposée, "ce que je vois je vais l'ignorer". Attitude bien culturel, d'occulter ce qui dérange pour suivre le courant de la réalité. Mais l'horreur présentée sous ses yeux, qui en vient à s'installer sous ses cieux, à ronger ce qui lui sert de pilier, elle ne peut finalement plus détourner le regard, et se doit d'assumer, d'affronter, la terreur qui chaque jour s'étale sur sa réalité. Trois chances lui sont alors donnés, trois chances va-t-elle consommer ?

Ce parallèle est intéressant, tant bien même je l'interprète à ma façon. Cette série qui sous aucun abord finit par toucher sans surprendre, ou au contraire en surprenant au moment où on l'attend le moins.

Comique peut être, mais en vérité évocateur de l'ignorance de notre regard face à ce que l'on ne veut pas voir.