Critique de l'anime Minami-ke: Okawari

Que de déceptions, que d’erreurs dans cette suite de Minami-ke. Alors que la première saison était un pur concentré de rigolade, un éclat de rire à la minute, Okawari met un peu les pieds dans le plat.

Deux éléments viennent faire ombre au tableau. Plutôt que de présenter quelques petits sketches de 5 minutes, Okawari nous propose de véritables épisodes avec événement principal et ses quelques délires. Du coup tout devient beaucoup plus rébarbatif, endormant que lors de la première saison car la série perd en intensité hilarante. On se sent enfermé l’espace d’un épisode dans une situation donnée alors qu’auparavant les réalisateurs alternaient les lieux et les gags avec aisance et réussite.

D’autre part, Okawari essaye de se donner un scénario avec la venue d’un nouveau voisin visiblement complexé et le départ imminent d’Haruka en voyage linguistique. Ces petits événements passent vraiment très mal et la pointe pseudo dramatique est franchement mal adaptée à la série.

On reproche surtout la présence d’ecchi dans cette suite. C’est juste, il y en a et il n’était de loin pas nécessaire mais pas de quoi en faire tout un plat à mon avis. Et aussi le nouveau chara-design. Ce point m'a tout d'abord frappé mais je m'y suis fais à la longue il rend assez bien les expressions des personnages. Mais on soulignera quand-même quelques erreurs grossières concernant parfois la taille des personnages, parfois les expressions du visage déformées. Bref l'animation est assez limite.

Sinon on retrouve tout de même trois sœurs toujours aussi loufoques et dont l’alchimie des caractères fonctionne à merveille. Et même si la série semble vraiment tombée de haut tellement elle ne parvient pas à atteindre la qualité de la première saison, passer 13 épisodes en leur présence n’est pas du tout désagréable. J'espère une nouvelle saison mais le plan est à revoir.