Introduction : Quand un anime se veut « sexuel », on peut déjà appréhender une subtile odeur de merde. Pour cause que chaque caractéristique d'un anime doit au possible refléter son attribut. Exemple : un manga de basket, quand il y a une embrouille ce n'est pas à coup de carte Yu-Gi-Oh qu'ils vont régler leur différend... Bref du sexe de partout, à toutes les sauces et d'une façon incompréhensible, mais de toute façon c'est bien connu on ne regarde pas un porno pour son scénario. Or Mnemosyne n'est aucunement un porno, mais bel et bien un anime...
Insaisissable : On ne sait pas où cet animé veut en venir, de quelle façon le regarder... Des scènes d'un hardcore incongru, alliées à des dénouements incompréhensibles. Il en résulte que Mnemosyne n'a tout simplement pas de logique, malgré les mini-enquêtes des premiers épisodes qui ne s’annonçaient pourtant pas si mal.
Les personnages : Le délire ange/vampire, déjà là on passe sur du sentier archi battu. Et pourtant cette fois-ci au lieu de vampires classiques on a plus le droit à des zombies volants qu'autre chose... Puis le concept est à l'image de l'anime, complètement obscur. Il nous sera tout de même donné un dénouement final, mais une fois de plus d'une absurdité risible...
Conclusion : Pas si mauvais au début, mais une tendance à perdre de l'intérêt au fil des épisodes. Toutefois, si vous aimez le sadomasochisme et son adorable petite palette de saveurs exotiques : torture d'orifices, vorarephilie, bondage, etc. Vous allez obligatoirement vouer un culte à cet animé. De bien belles idées que voilà, de quoi stimuler une vie de couple qui a tendance à devenir redondante ? Mnemosyne, en plus d’être clairement dégueulasse, c'est un anime qui fout mal à l’aise. 12 épisodes de "ça" c’est long…