Le ciel pleurait ce jour-là.
Moriarty The Patriot est au départ un manga de Ryousuke Takeuchi sur lequel je m'épandrai point.
Pour preuve je n'ai point lu l'œuvre.
Les clés je ne les possède point. Ces infâmes lecteurs qui conspuent en réunion (pléonasme en soit d'écrire cela on ne conspue qu'en réunion) l’adaptation délétère ou infidèle, pour le coup je n'en fais point partie.
De cette fange incongrue, d'impies dissolues. D’Infâmes hérétiques ! Que le Patriote s'en occupe !
Enfin bon. C'était de la private joke.
Parlons de la Perfide Albion.
L'ouverture, que dis-je, le pilote, pour l'expert en soif de connaissance, présentait bien le bordel.
Dans la Perfide Albion, les nobles, ces salopards, du haut de leurs privilèges tout puissants, abusent du manant, selon leur bon vouloir. En ce lieu de conspirations et de luxure, s'en tient, notre Moriarty, "Noblesse Oblige'", de punir les malfaisant bien nés, pas de ses main, mais de celles des crotteux, bien armés en soit, par la qualité de son intellect sur(sursur)élevé.
C'est un prof de Math quoi. Big Respect !
Le générique démarre, les murmures l'emportent, La Perfide Albion... La corruption, la lutte des classes, et le Patriote !
Diing Wish !
S'en suit alors notre histoire.
D'où vient ce blond maléfique et charismatique, accompagné de son jumeau tout aussi blond mais tout autant vide, et de deux trois bruns aux formes bien faites et à l'esprit plus ou moins pleins ? Avec en face en rivale, un vrai brun !
Pourquoi tout ça ? Pourquoi la perfidie ?!
Car la perfide Albion ! Le générique remurmure derrière notre oreille le but, la révolution ! C'est un patriote ! Marx se retourne dans sa tombe.
Et dans tout ça, dans le thème pompeux, nous avons un papa aux manettes, un gars qui sait parler de truc sérieux avec classe et sérieux, qui sait bien se masturber, avec que des bonhommes, et pas une goutte de boobies.
Non, non, repassez chemin, ici point de boobies.
Normal la pochette est explicite. Celui qui y est, qui y croyait était soit fou soit fou. En gros il était fou.
Pourquoi on parle de boobies quoi.
Enfin bon.
Ça manque de boobies.
Cela n'est point la question !!
La Perfide Albion !!!!
Bon, soyons un peu sérieux, un minimum. On suit donc notre Moriarty sur la première partie, la raison de son "patriotisme", ses premières œuvres. En cela c'est joyeux, bonne enfant, ça se fait plaisir, on comprend enfin le terme patriote.
Pointe une odeur, tout de même, un petit fumet. Dans les dialogues et l'exécution.
Le navet !
Mais pas le mauvais hein. Cela n'est point sérieux. C'est même nawak ! Mais qu'est-ce que c'est fun à suivre. Ca sue sous les aisselles ! Mais ça sent bon. Ça sent le patriote.
Ensuite vient la fin.
Pour un gens un tant soit peu culturé, Moriarty est normalement associé à un autre nom, originalité en l'état de l'avoir centré le récit sur lui, et d'avoir autant craché sur la Perfide Albion aussi. Qu'est ce qu'elle est perfide cette Albion.
L'autre débarque, et l'histoire se centre plus sur lui.
L'anime perd en prestige.
Où est notre patriote ?!
Toujours là, mais bon, finalement cela finit par rentrer dans les cordes. On a un brun aux manettes.
Lesquels ? Mais celle du bon navet ! Toujours aussi fun à regarder de cette exagération pleine de sens, de cette réalisation exagéré, couplé par des moyens limités, bluffant sur le papier, Moriarty est le Patriot du Navet Animesque.
Un plaisir coupable, de consistance diverse, musicalement murmuré en un début de générique, d'une série suggéré sur une enquête pseudo intellectuel ou ne compte que le spectacle de nous divertir pour nous accrocher. Jamais d'échange de couteau vous ne verrez.
En cela l'opening est l'ensemble de la série.
Une promesse à jamais tenues, d'un plaisir coupable animé.
Le mal parfois triomphe.
Surtout s'il est le bien.
Le Patriotisme !!!
Enfin bon, cela ne suffit point. Moriarty The Patriot n'est clairement pas une grande série, ni même un très bon thriller ou policier, mais où est alors son intérêt ? Mais dans le patriotisme de son récit, dans le sens qu'elle est le porte étendard d'un genre sans en faire partie. Elle n'existe que pour le spectacle, et en cela elle le donne, au diable la consistance, elle se la donne, pour montrer un bon moment de perfidie, de pseudo enquête, d'une mise en scène criminelle, d'un maître d'œuvre qui ne demande qu'adversaire à abattre.
Et soyez rassuré, pour l'égaré.
De boobies il est question dans la deuxième saison (ou deuxième partie).
6.5
"C'est quoi la Perfide Albion Dandy ?"
"C'est petit et y a pas de boobies"