Critique de l'anime Musashi

Je vois que des mécréants ont osé mettre une étoile à cette fabuleuse série. Je vous jure, certains sont incapables de reconnaître une tuerie, même si on leur met sous le nez.

Croyez-en mon expérience, j'ai vu plus de 15000 animés dans ma vie, depuis que je les ai découvert avec l'explosif Big Bang the animation en 6milliards avant JC, alors moi au moins, je sais de quoi je parle.

Musashi, c'est d'abord d'une beauté à nulle autre pareille. Les décors sont somptueux, de véritables tableaux de maître renvoient ce parvenu de Shinkai et son petit Voyage vers Agharta au rang de vulgaire croute. C'est beau comme du Rembrandt je vous dis.

Le character design est digne des plus grands artistes japonais, et insuffle vie et charisme à des personnages qui s'annoncent déjà comme exceptionnels. On dit que Takehiko Inoue et Hiroaki Samura ont lâché une larme en voyant à la télévision le premier épisode de Musashi, avant de passer un coup de fil chez ACC production pour savoir s'ils donnaient des cours de dessin. Grandiose, sublimissime même!

L'animation va vous d-é-c-r-o-c-h-e-r la mâchoire. Je n'avais jamais vu quelque chose d'aussi fluide depuis au moins Legend of Duo, c'est dire le niveau stratosphérique atteint ici.

Les mouvements des personnages ont l'air presque réels, et d'une grâce à couper le souffle. La pouf en kimono de Kara no Kyoukai peut aller se changer!

Les combats sont les plus impressionnants jamais mis en scène, d'un dynamisme inouï grâce à l'utilisation intelligente des lignes de vitesse. Il est plus qu'évident qu'on a là l'inspiration des affrontements de Sword of the Stranger, même si je peux vous assurer que l'élève est très loin d'égaler le maître.

Les personnages sont exceptionnels. Même le naming est d'une pertinence rare. On retrouve ainsi un guerrier errant nommé Ronin, un démon appelé Yasha, ou encore une princesse répondant au doux prénom de Kaguya. Des noms chargés de sens qui donnent un véritable poids philosophique à ces protagonistes à la personnalité surprenante et profonde. Que dire de Musashi, véritable parangon de charisme? Il vous fera baver. Littéralement.

Je ne peux malheureusement pas vous parler de l'histoire, car je risquerai de vous spoiler le plus grand scénario que la fiction ait jamais connu, et parce qu'il me faudrait au moins 100 page pour en faire une synthèse à peu près pertinente. Sachez néanmoins qu'elle corrige les erreurs historiques ahurissantes que l'on trouve si couramment dans les animés qui placent leur histoire à cette période-là. Vous allez apprendre beaucoup de chose sur l'histoire du Japon féodal, je vous le garantis.

L'alpha et l'omega de l'animation, tout simplement. Regardez le, il changera à tout jamais votre perception du média. De quoi? Pas crédible? Mince, me voilà démasqué!