Critique de l'anime Nazca

On dit souvent "les animes c'était mieux avant". Avec Nazca, je peux vous confirmer qu'avant c'était pas en 1998. Sinon avant, ben c'est bien pourri.

Nazca, une joyeuse petite série ayant pour thème la réincarnation et le combat perpétuel entre deux âmes rivales, prêtes à tout pour se mettre sur la gueule, même après avoir crevé des années avant. La série de Radix (c'est qui eux d'ailleurs...) ne réinvente pas l'eau chaude et propose 12 épisodes à mourir de rire tellement le fond et la forme sont d'une qualité pitoyable.

Pour la forme premièrement. On se laisse d'abord berné par le sympathique générique avec sa musique mystique et ses quelques images plutôt bien animées. Mais le mirage ne dure que les quelques minutes du dit générique. Très vite, on comprend que Nazca a bénéficié d'un budget de production proche du SMIC. En témoignent des graphismes très vilains (que le temps rend encore plus vilains aujourd'hui!), des couleurs baveuses, une animation heu... pas très animé et un charadesign très année wesh avec profils disgracieux, coupes funky et tenues Village People. Je me garderais de parler de l'incrustration de la 3D dans certaines scènes. On va dire qu'en 1998 c'était pas encore ça et que l'on excusera les effets spéciaux dignes d'un film amateur travaillé sous Windows Movie Maker...

Pour le fond, c'est encore plus drôle. Avec un scénario qui tient sur un coin de table, on suit (ou essaie de suivre) le combat acharné entre deux groupes composés exclusivement de japonais qui sont les réincarnations d'anciens incas. Alors déjà, des incas qui se réincarnent dans des japonais, ça me fait doucement rire (remarque dans Please Save my Earth, c'est des extraterrestres... y a pire...) mais en plus tous au même endroit... comme disent les jeunes : LOL!

Les personnages sont des clichés croisés à chaque coin de rue (mention spéciale pour le gars aux cheveux violets dont chaque apparition me faisait exploser de rire!) et l'histoire ne mène nulle part, vu que de toute façon elle ne démarre nulle part...

Je n'en dirais pas plus car ce serait vraiment aussi sadique que de faire pipi sur une fourmilière. Juste pour vous dire que j'ai vraiment beaucoup ri devant tant de médiocrité à tous les étages, et que le seul truc à retenir de ce "machin" serait peut être la musique... et encore! Comme quoi les trucs à chier n'ont pas attendu les années 2000 pour venir polluer nos écrans!