Negima, negima, negima ... Oui, j'ai abandonné. Oui, il y a des séries tellement pas possibles pour moi que je réussis à abandonner. Mais j'ai quand même tenu la moitié de cette saison avant de me dire qu'il n'y avait vraiment rien à rattraper.
Mon souci est tel que je me suis faite avoir par la publicité. Et oui, Negima j'en ai vu pas mal de publicités de toutes sortes pour cette série, plus les gens qui en parlaient aussi donc je me suis dit que ça ne devait pas être si mal.
Que nenni !
Même le synopsis ne m'a pas alarmée, c'est dire que je suis naïve et que je ne pensais pas que ça pouvait dériver comme ça.
En même temps, c'est du même auteur que Love Hina, si je ne me plante pas, et j'ai déjà détesté celui-ci, j'aurais du faire le lien plus vite. Mais il faut toujours donner une chance à ce qu'il paraît aussi.
Negima n'a déjà pas dans sa besace une animation de qualité : c'est excessivement simple, mal soigné, mais ce n'est pas l'intérêt premier de la série en même temps, alors bon, on passe.
Ensuite le chara-design, même constat. Les traits sont plus que simples, il y a un souci de faire dans la différence quand même vu le nombre de protagonistes féminins, donc c'est parti pour toutes les couleurs de cheveux possibles et inimaginables ! Il faut aussi leur donner un caractère différent à chacune pour bien les différencier. On versera donc dans un trait de caractère unique pour chacune (ou presque) qui vire très vite au stéréotype de base.
La musique ? Désolée, je ne me rappelle même plus s'il y en a c'est dire.
Il nous reste donc, l'histoire.
Concept de base sympathique avec un gamin de 10 ans devant devenir professeur d'une classe de filles de 14-15 ans. Tout ça pour avoir son diplôme de magicien sans que personne ne se rende compte qu'il fait de la magie.
Alors forcément, on le repère direct. Forcément on est dans une école où il n'y a uniquement que des filles, sinon on ne peut pas triper. Forcément les filles ont beau avoir 15 ans, elles tombent toutes amoureuses de lui (si ça arrive dans la vraie vie, on verra pleuvoir des cochons ce jour là). Forcément la seule fille qui ne peut pas le blairer au départ, c'est celle qui va se rapprocher de plus en plus de lui au fur et à mesure. Et j'en passe.
Rajoutez à ça une hermine malhonnête qui parle ou que lorsque le petit magicien a besoin d'aide, il doit faire un pacte avec une assistante et pour sceller ce pacte, faut se rouler une galoche !
Chaque historiette d'épisode ne vole pas bien haut et "l'intrigue" avance plus lentement qu'une tortue.
Au fond, tout n'est que prétexte à ce que le petit Negi se fasse cajoler ou se retrouve dans des situations loufoques.
Un bon harem presque pédophile finalement, qui doit servir à faire fantasmer le spectateur sur une ou plusieurs des filles, c'est le seul intérêt que je peux y trouver, tout le reste frôlant le plus que médiocre ou le zéro absolu.
Du coup chacun son style, on ne m'en voudra pas si je retourne du côté des bishônens.