Critique de l'anime Nodame Cantabile : Paris (TV 2)

Aucune déception de mon côté pour cette seconde saison, malgré ce que j’ai pu constater chez certains sur ce site. Bien au contraire !

Nos héros décident donc de poursuivre ensemble leurs rêves à Paris, Nodame au piano et Chiaki à la baguette, pour nous offrir le prolongement idéal des délectations de la première saison.

Paris ? La bonne idée ! Toujours plaisant de revoir dans des graphismes de manga les splendeurs de notre capitale bien aimée, et toujours amusant de noter les multiples clichés que les japonais ont des parisiens ^^. Bien entendu, tous les personnages français ont un délicieux et hilarant accent japonais, qui fait que nous les comprenons ironiquement pas tant que ça, même s’ils font des efforts.

On change de personnages secondaires tout en en gardant quelques uns de la saison précédente. J’ai personnellement beaucoup apprécié les nouveaux : leur caractère et état d’esprit changent progressivement, de même que notre opinion sur eux, au fur et à mesure que leur vie côtoie celle de nos héros, qui ont décidément la motivation et le goût de la vie contagieux.

La relation entre Chiaki et Nodame n’est jamais trop lente ou superficielle, elle évolue toujours et agréablement, si bien que leur caractère évolue alors qu’ils apprennent à se connaître. Chiaki devra apprendre à remettre en question son caractère de fier gâté, et Nodame de devenir plus mature pour faire concurrence aux potentielles maîtresses de l’élève de Stresemann, le coureur de jupons.

Les musiques… que dire pour ne pas spoiler ? Si ce n’est qu’on a encore droit au top du top de la crème ; on pioche allégrement dans le meilleur répertoire possible pour condenser la beauté harmonieuse à l’état pure, quelque soit le siècle ou le style.

[Spoiler : J’adore quand Nodame réalise à merveille l’étude surdifficile Mazeppa de Liszt, après l’avoir à peine entendue et peut-être pratiquée un peu, et que son prof dit « hum, c’est très mauvais. » Je me sens un peu ridicule de jouer du piano après…]

Les génériques par contre m’ont clairement moins emballé et surtout… pourquoi seulement 11 épisodes ?? Certes je me console en sachant qu’une troisième saison m’attend, mais une poignée d’épisodes supplémentaires aurait notamment permis de mettre plus de concerts. Bref, c’est un peu décevant, mais au moins ainsi il n’y a aucun temps mort.

Vite, la troisième !!