Peu de mots font beaucoup de choses.
Maîtrisé, un regard suffit.
Maitrisé, un exemple devient démonstration.
Megalobox première du nom était hommage, et de l'idée de l'époque l'avait transformé. Quand fut annoncé une suite, j'ai tremblé.
Pour deux raisons : d'un savoir faire qui a mes yeux allait se renouveler, de revoir devant mes oculaires de l'animation dans toute sa tradition, d'un discours qui ne pouvait qu'être transformé.
Que je dois courir à poil devant l'Elisée pour montrer comment j'avais mal misé.
Travail de professionnel, qui à chaque plan, chaque image montre construction du trait et maîtrise du récit, agrémenté d'une écriture qui sur le dialogue et la présentation des êtres joués ne pouvait que transmettre la continuité d'un discours qu'on pensait complet.
Quelle est la suite du vagabond ? Du clodo ? Le loup sans terre, l'homme libre. Creve-t-il comme un chien qui n'a rien transmis ?
De cette musique, de ce générique et de cette conclusion musicale qui à chaque chapitre visionné ne fait d'autant plus confirmer, une maîtrise, comme dit plus haut, et cette fois-ci révélé, vérifié.
Oui le divertissement n'est pas là, oui il est clair que cela n'est pas pour vous amuser. De toute façon, si Joe vous l'avez suivi, ce n'était pas pour ses frasques mais pour sa vérité.
Et cela à nouveau est déroulé.
Chaque épisode, film en soi, d'un sentiment toujours par le crédit accompagné de cette musique qui signifie ce que vous regardez.
Errance pour celui qui l'a suivit à la semaine, mais comment on ne peut apprécier une écriture construite sur la durée, d'un véritable développement de personnage jamais pour nous brosser d'une animation posée, tracée, qui rappelle à chaque planche la réalité.
Engagée, oui, cela est, divertissant si vous le souhaitez, de vie ici il est question.
Marx avait tapé son Dab, mais les bras reposés, le loup a été écrasé.
Le colibri est là pour voler.