(Critique pas très formelle mais sincère.)
Autant être claire, la cible éditoriale de cet anime a beau être le shonen elle a pris le risque de partir sur un type quelque peu différent. En effet, le scénario est simple mais prenant, alors que l’animation comprenant les combats est loin d’être à la hauteur d’un Bleach, maître du flach-back et de l’introduction de textes inutiles durant les combats.
En réalité ça n’a rien de nouveau, Nurarihyon no Mago ne fait que suivre un chemin que d’autres ont préparé. Néanmoins, il prend le risque de l’emprunter à un moment où la plupart des séries de ce type ne font qu’assurer leur bénéfice en balançant du shonen fleuve.
Le but de cette série n’est pas de proposer des combats de grandes qualités, mais plutôt une aventure intéressante dans laquelle l’on suit un personnage en pleine progression. Et autant vous le dire dès maintenant, si vous cherchez une série avec un scénario béton et des personnages bien travaillés, passez votre chemin. C’est donc avant tout une aventure, qui ferait rêver les plus jeunes. Toutefois, si vous êtes sensibles à ce que j’appellerais le « Shonen Power » alors vous pourriez vous intéresser à cette série, qui requiert une certaine tolérance, pour les légèretés au niveau du scénario. Toutefois, on retrouve un fil scénaristique traitant avant tout de l’évolution du personnage qui se fait attendre tout au long de la série. D’ailleurs, je dirais que regarder cette première saison implique de se jeter sur la deuxième, sinon autant passer votre chemin.
J’ajouterais quelques détails pour redorer le blas’ de cette série que j’ai vraiment adorée et puis pour être plus technique dans ma critique.
Les musiques du style Japon ancien siéent parfaitement à l’univers et donne une touche vraiment originale à celui-ci, malgré des génériques plutôt mauvais.
Les personnages sont nombreux mais facilement reconnaissable grâce à une qualité de chara design relativement bonne. Ils ne bénéficient pas tous d’un bon background, cependant la plupart des yokai proches de Rikuo auront droit à un développement dans la suite de l’histoire. Les amis de Rikuo (humains) sont les éternels amis inutiles du personnage principal, qui se doivent d’être aussi crédule qu’enclin à toujours être la cible de Yokai : Ils constituent le réel point noir de la série.
Les graphismes sont géniaux car ils donnent une impression de série un peu vieille, mais avec une résolution HD ce qui donne une ambiance particulière, qui est appréciable.
La double personnalité du protagoniste est un élément qui peut plaire, surtout intéressant dans la construction et l’évolution du personnage qui révèlera dans la seconde saison tout le potentiel qu’il cachait. Pour tous les grands connaisseurs et adorateurs de shonen, le traitement des pouvoirs dans cette série est juste génialissime ! La série se tourne vraiment dans une optique d’originalité et concernant les pouvoirs elle nous offre des « explications » de pouvoirs et surtout une mise en scène de ces pouvoirs, que je n’avais encore jamais vus ailleurs. J’ai trouvé tout le travail fait sur cet aspect vraiment intéressant me permettant d’espérer une seconde saison 2 encore meilleure, qui approfondirait ce trait !
En conclusion, je dirais que cette série est à regarder avec une âme de jeune adolescent et avec l’esprit du « shonen power » !
Je mets cette note car les chaînes de l’objectivité m’empêchent de mettre plus, si ça ne tenait qu’à moi j’aurais sans doute mis 8 voir 9…