
Nurarihyon no Mago : Sennen Makyo
Graphismes :
Les dessins sont toujours aussi propres, originaux et assortis au cadre de la série. On retrouve d’ailleurs dans les premiers épisodes les décors de l’ère Edo, avec des bâtisses aux styles des châteaux japonais qui servent aujourd’hui de musé. Les couleurs sont mesurées rien qui n’agresse les yeux, mais assez teintées pour ne pas rendre ternes les dessins.
L’animation ne change pas énormément par rapport à la première saison. Les combats sont toujours aussi particuliers, le but étant toujours de mettre en scène un pouvoir et non pas un échange de coup bien travaillé. Le tout se déroule en crescendo avec la fin des épisodes qui proposent une qualité de combat bien meilleure, et ce toujours dans son style.
Sons :
Mis à part le premier générique d’ouverture, les autres m’ont plus. Le second ending amenait la fin d’épisode avec un air si doux et si relaxant qu’il m’a réellement marqué, même si la piste n’a rien d’exceptionnel. En ce qui concerne les insert song, le tout n’est pas génial mais à un impact certains sur les moments cruciaux, notamment deux ou trois musiques qui sont tout simplement délicieuses (dont une qui reprend le thème de Rikuo en forme Yokai de la première saison).
Mention spéciale aux doubleurs ! Déjà, Fukuyama Jun doubleur de Lelouch dans Code Geass, que l’on retrouve dans le rôle de Rikuo sous sa forme Yokai avec une voix qui déjà en terme de classe envoie du lourd. Mais, la voix du Nurarihyon jeune… C’est du pur délire !!!! Je pense que c’est juste la voix la plus classe que j’ai entendu de toute ma vie… La voix même du type qui incarne la classe et la beauté en fait (Yusa Koji) !
Breeeef je reviens sur Terre. En tout cas, on a le droit à de la qualité au niveau doubleur vous l’aurez compris.
Histoire et Univers :
C’est là que l’on rentre dans la crème, de la crème… La suite de l’histoire de la première saison nous permet de rentrer dans un combat plus sérieux, qui s’étend sur quelques siècles, retranscris sur une grande partie de la seconde saison. L’histoire est donc concrète et les événements qui surviennent sont relativement intéressants, sans être surprenant. Ceux qui se révèlent vraiment captivant dans cette seconde saison c’est :
D’une part, l’évolution de Rikuo tant dans sa façon de penser que dans sa puissance et son charisme. D’autre part, la manière dont tous les personnages secondaires sont utilisés pour renforcer l’univers, et sont ainsi rendus importants et même primordiaux pour l’histoire.
Et encore une fois, Nurarihyon no Mago n’est pas original dans ses qualités mais, la mise en scène et la symbolique des différents points cruciaux de l’histoire et de l'univers, sont tout simplement magnifiques. C’est d’ailleurs pourquoi, même en réfléchissant objectivement avec un certain recul, je pense que cette série est d’une qualité rare et en quelque sorte unique en son genre ! Ce qui expliquera ma note relativement élevé, pour moi qui note en général de manière assez sévère.
Conclusion :
Avis aux amateurs, avis aux connaisseurs, vous qui êtes friands du genre shonen mais qui recherchez de la nouveauté, tentez le coup. Pour reprendre le style de comparaison d’une Critique de AK que je trouve vraiment doué et que j’apprécie lire :
Regarder Nurarihyon c’est comme commencer une partie de poker avec une paire de 2 dans les mains. A la fin de la saison deux, la quatrième carte sur le tapis est un 2 et vous attendez la River… Et honnêtement, je suis presque sûr que le quatrième 2 du paquet de 50 cartes va tomber, et donc que la saison trois s’avère être l’apogée de la série.