Cette critique s’inscrit dans un cycle de critiques sur les films One Piece, que je compte tous voir, et vous faire partager mes impressions.
One Piece le film 07: Plus c’est gros, mieux ça passe.
Avant même de voir ce film je savais qu’il souffrirait de la comparaison avec le précédent, qui rappelons-le fut réalisé par Mamoru Hosoda (Summer Wars). Et il est en effet difficile de ne pas noter une baisse de régime dans la qualité des films, qui avait atteinte des sommets.
Le scénario reprend les bases auxquelles les HS de One Piece nous habituent : les Mugiwara débarquent sur une île après qu’une vieille dame trouvée dans un coffre (?) leur ait indiqué la direction d’un trésor. Cette île est tenue par un espèce de gogol à lunettes fou de technologie, et qui utilise des automates pour la défendre des pirates. Au fil du film, les vilains et les gentils vont s’allier pour retrouver le fameux trésor. Mais celui-ci va complètement dépasser tout ce que l’on pourrait croire…
L’histoire du film, pour reprendre l’expression consacrée, ne casse pas trois pattes à un canard. Le rythme est lent durant les deux premiers tiers puis s’accélère brutalement, en enchaînant les rebondissements et autres coups de théâtre. Mais clairement rien de transcendant, d’autant que certaines clés du scénario tiennent à des jeux de mots japonais qui ne présentent aucun intérêt pour un non-japonisant comme moi.
Au niveau technique, je ne vais pas avoir la cruauté de comparer ce film au précédent, il n’en a pas besoin. La qualité est supérieure à la série télé (encore que je ne la regarde plus vraiment) et on note une utilisation remarquée de 3D pour certaines scènes d’action. Pour le chara-design, c’est celui de la série, et les personnages exclusifs au film s’intègrent bien à l’univers de One Piece (trop même, tant ils sont classiques).
Ensuite, au niveau des combats, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Pour nous montrer la puissance des personnages, le film n’a rien trouvé de mieux que de proposer des micro-combats, dans lesquels les trois combattants finissent leurs ennemis respectifs en une seule technique OHKO. De plus une certaine incohérence est à signaler : Ce film est le premier dans lequel Luffy utilise le Gear. Or il ne l’apprend qu’entre l’arc Water Seven et Enies Lobby, qui se déroulent après ce film (preuve : Robin est là et Franky pas encore). Pour justifier l’usage de cette technique que Luffy n’est pas sensé connaître, le film use d’une ficelle ridicule, que je vous laisse découvrir.
Le film n’est pas génial mais cela reste du One Piece ; c’est hilarant, toujours original et cela donne l’impression de ne jamais se prendre au sérieux. Mention spéciale pour la scène où Luffy et son équipage se moquent du méchant lorsque celui-ci révèle son plan machiavélique. Et oui, ils en ont vu d’autres. Moi aussi, d’ailleurs.