Cette critique s’inscrit dans un cycle de critiques sur les films One Piece, que je compte tous voir, et vous faire partager mes impressions.
One Piece, le film 1 : Nostalgie, quand tu nous tiens…
Dans le cadre du « One piece-thon » où j’enchaîne les films et les critiques de films One Piece, la critique du premier film est le passage obligé aussi bien qu’une remontée dans le temps. En effet, la trame de ce film se déroule à East Blue, alors que l’équipage de Mugiwara ne se compose encore que de quatre personnes : Luffy, Zoro, Nami et Usopp (Pipo, pour les fans de la version française s’ils existent). Autant dire qu’au regard de ce qu’est One Piece aujourd’hui, c’est la séance nostalgie, d’autant que ce film date d’il y a dix ans, ce qui est long en matière d’animation.
L’histoire a cette classique mais efficace forme de hors-série qui s’intègre très bien dans l’univers de Oda, au contraire d’autres franchises que leurs films déshonorent. Un vilain nommé El Drago a volé la carte au trésor du légendaire pirate Woonan, et qui indique la position de sa cache au butin. Luffy et ses potes sont aussi sur la trace de ce trésor, mais pas pour les mêmes raisons : le trésor de Woonan a en effet une grande valeur sentimentale pour un vendeur d’oden du coin. Bref, la baston entre El Drago et ses sbires et Mugiwara est inévitable.
Paradoxalement, l’intérêt du film réside dans son grand âge. Les personnages étant relativement peu nombreux et les combats réduits au strict minimum, le film dispose de temps pour asseoir une histoire qui tient la route et agrémenter le tout d’un humour qui fait mouche. La scène dans le bar à oden avec Luffy et Zoro est poilante, de même que le flash-back de Ganzo où Luffy parvient à lire les pensées du spectateur en lui demandant s’il est mort (vous comprendrez quand vous verrez). Mention spéciale au personnage du méchant El Drago, qui rappelle presque Goldfinger.
Un film marrant donc mais sans plus, qui n’a pas le côté spectaculaire des films suivants mais qui ne m’a pas ennuyé pour autant.