Oremachin - Un truc moyen.

C'est moyen ça.

C'est comme l'élève qu'en fout pas une, genre le minimum, qu'est dans la survie constante, qu'a dix de moyenne grâce à l'art plastique et à l'EPS.

Oresuki c'est moyen.

L'histoire est à moitié intéressante, c'est à moitié drôle, les personnages sont à moitié sympathiques, l'autre moitié t'as envie de les tuer.

Sur l'ensemble il n'y a que la moitié qui vaut le coup d'être regardé, la première. Le reste plonge dans un coma cathartique où la léthargie accompagne le visionnage, transporté par les couleurs et les voix criardes de nos protagonistes à moitié impliqués, amenant progressivement l'oublie de la raison initiale qui nous a poussé à dépasser le premier épisode.

C'est moyennement bien foutu, c'est moyennement rythmé, c'est vu et revu.

Alors, vous me direz, vous connaissez déjà la note finale, vu que c'est moyen normalement on met la moyenne.

Bah non. A force de jouer au milieu, de jamais essayer de dépasser la médiane, on tape plus souvent en dessous qu'au-dessus.

Malheureusement, dans toute série, récit, ce qui compte pour beaucoup est la conclusion, la transformation, qui parfois sauve des titres et plus souvent fait couler le Titanic.

Dans notre cas, ici présent, dont l'absence d’intérêt se fait sentir dès la moitié consommée, il est difficile d'être indulgent, face à une histoire qui n’a aucun moment, n'a véritablement essayé de se dépasser.

En somme, malgré deux trois rires volés durant ses prémisses, et un pseudo sourire attendri, face à un personnage principal (dit MC pour les spécialistes, appellation irritante aussi) irréaliste et finalement antipathique, un dernier arc à vomir, avec un pseudo antagoniste au ridicule quasi assumé, non, je ne peux finir en me disant que j'ai réussi à bien remplir le temps.

Au contraire, quand le sommeil accompagne l'ennui sur une fin de série, la moyenne n'est plus de mise.

4.5