Critique de l'anime Patlabor (OAV 2)

Cette deuxième série d'OAV n'a en fait rien à voir avec la première, qui avait été réalisée par Oshii, et qui constitue en fait la première apparition de Patlabor à la télé, avant même la série.

Ces OAV donc se placent juste après la fin des 47 épisodes TV.

La qualité est une fois de plus au rendez-vous, et la transition entre la série et les OAV se fait naturellement, l'histoire reprenant juste à la fin de l'épisode 47. Le scénario est tout aussi passionnant, l'ombre du Griffon plâne tout le long, et le studio Headgear prend un malin plaisir à laisser le spectateur dans le doute. Ce suspens est d'autant plus poignant que Noa va mal, elle n'a plus son entrain car elle sait qu'Alphonse risque de lui être retiré, si bien que cette suite de Patlabor gagne une nouvelle nuance, où la nostalgie, la mélancolie, la tristesse de voir partir les choses auxquelles on tient se fait plus présente.

Il n'en reste pas moins que les épisodes loufoques restent tout aussi présents et efficaces, entre quiproquos et vie quotidienne. C'est exactement la même veine que la série TV que nous retrouvons, avec encore une fois les somptueux chara design d'Akemi Takada.

La réalisation est un peu supérieure, mais de peu, et de nouveaux génériques font leur apparition, presque aussi bons que les premiers. Quoi qu'il en soit, il serait dommage de ne pas conclure la série en regardant ces épisodes, tout aussi réussis, ni plus, ni moins.

Un dessin animé qui vous rendra le sourire lorsque ça ne va pas