Un divertissement qu'il est bien

» Critique de l'anime Rage of Bahamut : Virgin Soul par Sirius le
11 Novembre 2017

C’était vachement bien. Il n’y a pas assez d’amour pour cette série. Bizarrement la première, Genesis, m’avait laissé de marbre il y a trois ans. Avec le recul, c’était peut-être parce que j’étais cloué au lit avec la grippe. Cette fois je cherchais juste à tuer l’ennui et je dois avouer que Virgin Soul remplit parfaitement son cahier des charges de ce côté.

Shingeki no Bahamut - Virgin Soul met en scène un univers très riche avec des personnages au caractère bien trempé. Quel plaisir de revoir nos deux héros à la classe capillaire, Kaisar le chevalier qui soutient mordicus ses valeurs et le souriant Favaro même s’il se fait longtemps attendre. Il laisse la vedette à son disciple, Nina, une jeune fille pétillante qui se transforme malgré elle en dragonne quand elle est amoureuse. Elle met bien l'ambiance avec ses mimiques, sa naïveté et sa bouille irrésistible. On retrouve bien sûr Azazel dans le rôle du démon en haillons qui protège ses semblables. Et le roi Charioce, malgré son côté un peu schizo, on ne peut s’empêcher, à l’instar de l’héroïne, de le trouver éminemment sympathique.

J’ai lu beaucoup de critiques concernant le scénario, notamment vers les derniers épisodes. En ce qui me concerne, je ne formulerai aucun reproche à la série. Chaque épisode m’a tenu en haleine d’un bout à l’autre. Et il ne faut pas oublier de regarder la petite surprise qui nous attend après chaque générique de fin. J’ai beaucoup apprécié les rebondissements, l’évolution de chaque personnage, la société en toile de fond. En effet, ce n’est pas tous les jours que l’on voit un univers où dieux et démons sont soumis au joug des humains. Cela donne à la série un petit vent de fraicheur inédit.

Et il y a la réalisation, ces contrastes de couleurs entre les différents mondes, la cour royale, les ghettos, le domaine des dieux et le village natal de Nina. On fait mine de rien un joli petit voyage qui permet de s’imprégner de l’univers. Avec également des bons morceaux pour accompagner le quotidien et d’autres moments dramatiques.

Je garderai donc un très bon souvenir de ce divertissement, haut en couleurs, qui m'a quelque peu rappelé la fraicheur narrative du premier Garo. Shingeki no Bahamut nous raconte une histoire avec un début, une fin, de l’amour, des trahisons, de la vengeance, des surprises, des personnages charismatiques et un univers fantasy assez riche. Il manque un chouilla de sérieux et de cohérence à l’ensemble mais passons l’éponge là-dessus : de nos jours, c’est déjà très bien.

Verdict :8/10
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A propos de l'auteur

Sirius, inscrit depuis le 16/07/2007.
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