Random random machiavellianism

Avant de commencer cette critique, il faut que je vous explique dans quel contexte, très particulier, j'ai regardé cet animé. Déjà, nous sommes en mars 2020, période de confinement du à la pandémie de covid-19. Ensuite, il y a quelques jours, un calcul à décidé de se confiner dans mon rein. Ce qui a donné lieu à une colique néphrétique, ce qui a donné lieu à un aller simple pour les urgences (en fait, 4 allers retours pour les urgences pour être plus précis) ce qui a donné lieu a plusieurs perfusions dont au moins 2 de morphines.
Qu'est ce que ça veut dire concrètement ? Et bien ça veut dire que cet anime je l'ai regardé shooté comme pas possible à l'oxycodone, de retour chez moi après 4 jours d’hôpital. " Potentiellement " (et je dis bien ça avec des gros guillemets) mon opinion sur cet oeuvre ne sera pas la plus exempt de certaines altérations psychologiques dues à une condition alternative de ma personne pendant le visionnage.

Donc, nous avons là un anime assez curieux. Sur le papier c'est assez simple. Une école mixte dirigée par les filles qui ont le droit d'être armées pour se protéger des garçons. À la tête de cette écoles, 5 filles armées + que les autres qui font respecter la loi (et ya aussi une impératrice mais j'ai pas trop compris si elle était au dessus des 5 ou si elle était juste une indépendante ultra balèze qui fait sa vie parce que personne peut l'en empêcher). Et notre héros, Nomura, fraîchement transféré, à décidé qu'il allait faire sa vie comme le délinquant qu'il est en faisant acte de résistance face à la dictature des filles. Parce que dans les faits c'est effectivement + une dictature de filles armées qu'un moyen de défense. 100% des garçons du lycée (sauf Nomura) se sont travestis en fille pour se soumettre et qu'on leur fiche la paix. Elles ont le droit de châtiment corporel, de kidnapping etc. Du coup Nomura il s'est dit "tu veux te fight ? Ok on va se fight" et là, évidemment, on se rend compte que Nomura est ultra pété et qu'il tient tête aux meilleurs combattantes de l'école.

C'est super chelou comme animé. Je sais pas trop ou il a voulu en venir. Ya un coté très baston art martiaux. Assez violent d’ailleurs. On est sur des combats de lycéens mais les filles, soit disant pour maintenir l'ordre, te lacèrent le visage à coup de katana. Nomura passe pas 2 épisodes sans pisser le sang. Mais d'un autre coté ça sens le pseudo harem avec une pointe d'ecchis presque pas assumée. Ya de l'humour, mais sans plus.
En vrai, tu sens que dans le studio ya un mec qui a débarqué en disant
- hey les gars ! Vient on fait un anime dans une école, les filles elles sont des sabres et ya un délinquant qui se bat à mains nues qui va se battre avec les filles, et voilà !
Ce à quoi ils ont sans doute répondu un truc du genre
- Rentre chez toi Bebert, je pense que tu as de la fièvre
Sauf que pas de bol, Bebert c'était le patron du studio et ils l'ont fait quand même. Et résultat... C'est... Presque distrayant ?

J'dirai pas que j'ai passé un mauvais moment, mais par contre question implication c'est Zero. Concrètement on n'en sait pas assez sur aucun personnage pour s'attacher. Ce qui donne juste l'impression de voir le héros dont on sait quasiment rien se battre successivement avec des filles dont on ne sait rien, qui sont d'ailleurs pour la plupart assez insupportables. Narrativement parlant c'est extrêmement pauvre. L'animation est très minime ce qui rend les combats plutôt en dessous de la moyenne. Les personnages ne sont pas particulièrement charismatiques. Cet anime ne raconte rien du tout. Je viens de le finir, à l'instant, et j'ai du vérifier en écrivant cette critique le nom du héros parce que je l'avais déjà oublié.

Cet anime ne raconte rien. Baston, gag, baston, gag, scène bizarrement sérieuse random, baston etc. Rien de ce qui est montré n'a réellement d'impact ni d'intérêt.

Difficile de lui trouver une réelle qualité, donc je ne saurai vraiment vous le conseiller, à part si vous êtes shooté aux antalgiques, visiblement et par expérience, dans cette configuration ça passe.