Veuillez lire attentivement cette notice avant de regarder Ro-Kyu-Bu™.
Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
Cet anime vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu’un d’autre, cela pourrait lui être nocif.
Pour toute question, si vous avez un doute, parlez-en à votre médecin.
1. Qu’est-ce que Ro-Kyu-Bu™ et dans quel cas est-il utilisé ?
Ro-Kyu-Bu™ est un light novel (roman), qui a été adapté en série télé par un studio d’animation inconnu.
Il est catégorisé comme « comédie romantique / sport ».
Il est prescrit notamment aux personnes, le plus souvent de sexe masculin, atteintes d’un « lolita complex » ou « lolicon ». Ro-Kyu-Bu™ permet à ces personnes d’évacuer leur libido sans avoir à chercher des doujins pédopornographiques sur Internet.
2. Quelles informations dois-je savoir avant de regarder Ro-Kyu-Bu™ ?
Ro-Kyu-Bu™ raconte l’histoire de Subaru Hasegawa, un lycéen doué pour le basket. Le club de basket de son école a été dissout et il se retrouve privé de sa seule passion. Mais sa tante lui demande de devenir le coach du club de basket de l’école primaire où elle travaille. D’abord réticent, Subaru va apprendre à connaître les filles du club et accepte de les entraîner pour le championnat local. Et puis, s’il pouvait s’en taper une ou deux, pourquoi pas.
Composition : Ro-Kyu-Bu™ a été conçu comme l’Encyclopaedia Universalis de la Vulgarité. Il contient tout ce qu’il est possible d’imaginer en terme de fan-service graveleux.
Les principes actifs majeurs sont : Personnage principal masculin passif et légèrement neuneu auquel on est censé s’identifier (20%) ; Harem de cinq lolis dont : une petite surdouée du basket doublée – encore - par Kana Hanasawa (15%), Une blondinette super riche et chiante (10%), une grande bécasse complexée par la taille abusive de ses lolos (10%), une toute petite fillette qui ressemble à une poupée et qui couine plutôt qu’elle parle (15%), une gamine intellectuelle aux cheveux bleus (5%) ; la tante du héros qui le taquine sur ses penchants pédos (5%) ; l’infirmière de l’école au regard lubrique (5%) ; l’amie d’enfance du héros qui est à fond sur lui mais qui passe son temps à lui crier dessus (10%) ; les deux copines de l’amie d’enfance qui ont des nichons plus gros que leur cerveau (2%) ; le sidekick du héros qui ne pense qu’à ça (1%) ; tout un tas d’autres personnages qui ne servent à rien (1%).
Contient également des traces de : uniformes scolaires ; costumes de soubrette ; tenues de sport ; bloomers ; mini-jupes ; costumes d’infirmières ; zettai ryôiki ; maillots de bains (une pièce et deux pièces) ; ponytails ; twintails ; neko-mimi ; blouse blanche ; megane-girl ; Office Lady au chignon bien serré ; sources chaudes ; piscines ; plages ; vestiaires des filles ; chambre des filles ; panty-shot ; nudité ; tentacules ; rougissements à la con ; tics de langage ; morale à deux francs sur la valeur de l’amour et de l’amitié ; etc.
Contre-indications :
Ro-Kyu-Bu™ est déconseillé aux personnes qui s’endorment facilement.
Ro-Kyu-Bu™ est déconseillé aux personnes pour qui le scénario est primordial dans un anime.
Ro-Kyu-Bu™ est déconseillé aux personnes allergiques à la J-Pop de merde.
Ro-Kyu-Bu™ est déconseillé aux personnes qui aiment les chara-designs subtils.
Ro-Kyu-Bu™ est déconseillé aux personnes qui aiment les animés bien animés.
Ro-Kyu-Bu™ est déconseillé aux personnes qui ne sont pas des hommes dans la vingtaine n’ayant d’autre choses à faire de leur vie que de fantasmer sur des petites filles kawaii.
Ro-Kyu-Bu™ est formellement contre-indiqué aux personnes qui suivent le traitement « Usagi Drop », « Ikoku Meiro no croisée » ou les autres animes avec une petite fille au contact de grands adultes masculins.
3. Comment dois-je prendre Ro-Kyu-Bu™ ?
Ro-Kyu-Bu™ est un dessin animé. Il se regarde sur un écran de télévision, d’ordinateur ou autre.
Il est conseillé de se munir d’un casque audio, pour éviter d’incommoder le voisinage avec les voix horripilantes des personnages ou la musique merdique des génériques.
Il est conseillé de se munir d’un paquet de mouchoirs, pour prévenir toute éventualité lors du visionnage.
Posologie : Ro-Kyu-Bu™ est un anime de douze épisodes, bien que un seul suffise à se rendre compte de l’efficacité du traitement. Il est recommandé de ne pas enchaîner plus d’un épisode par semaine. Si vous regardez trop d’épisodes de Ro-Kyu-Bu™ et que vous êtes pris de nausées ou de somnolence, consultez sans tarder. Dans tous les cas, respectez la dose prescrite par votre médecin.
4. Quels peuvent être les effets indésirables éventuels de Ro-Kyu-Bu™ ?
Comme tous les dessins animés japonais, Ro-Kyu-Bu™ est susceptible d’avoir des effets indésirables, bien que tous le monde n’y soit pas sujet. Ces effets régressent généralement à l’arrêt du traitement, ou avec une adaptation de la posologie.
Effets physiques :
Fréquemment, les personnes ayant vu Ro-Kyu-Bu™ rapportent une fatigue visuelle, due à la mocheté du dessin, à l’indigence des décors, aux couleurs affreuses.
On rapporte également souvent une baisse de l’audition, due à ces génériques ignobles et aux voix des personnages qui ponctuent chacune de leur phrases par des « Oh !~ » et des « Nya !~ ». Si ces symptômes se déclarent, pas la peine de consulter. Tous les animes sont comme ça de nos jours.
Effets psychiatriques :
Fréquemment, les personnes ayant vu Ro-Kyu-Bu™ rapportent une baisse de l’intelligence et une fatigue cérébrale, due au manque total de scénario, à la prévisibilité des personnages niaiseux, et à la vulgarité incessante des gags.
Parfois, on rapporte des cas de dépression, due au désespoir des amateurs de japanime qui voient leur média favori se transformer en une machine à fabriquer des fantasmes idiots pour pervers.
Très rarement, des personnes ayant vu Ro-Kyu-Bu™ ont vu leur attitude changer à l’égard des petites filles. Si ce dernier symptôme se déclare, arrêtez immédiatement Ro-Kyu-Bu™ et cessez de regarder des dessins animés japonais, et reprenez une activité plus élevée intellectuellement.
Le traitement Ro-Kyu-Bu™ peut être interrompu à tout moment.
Pour toute réclamation, s’adresser au Ministère de la Santé et à l’AFSSAPS.
N’oubliez pas de rapporter les épisodes non visionnés à votre médecin.