Pourquoi ai-je regardé Saint Seiya aux premiers abords ? Pour Hadès, la Guerre Sainte qui perdure depuis des siècles, d’où le récent Saint Seiya The Lost Canvas a reprit aisément la franchise et ce concept, qui m’a fait découvrir le monde de Saint Seiya, qui m’a donné curiosité sur la franchise.
De ce fait, pour comparer, je me suis regardé la série d’origine, ce qui nous amène naturellement à Saint Seiya – The Hadès Chapter – Inferno. Et là…
N’ayant aucunement regardé autre chose véritablement de la série d’origine excepté un seul épisode, le tout premier, qui ne m’avait guère accroché ; et face à la qualité de son successeur en termes d’OAV, je dois reconnaître avoir été déçu, bien que le suivant d’une oreille attentive, reconnaissant bon nombre de Chevaliers et m’étant gaiement fait au changement (naturellement, ici, pas de Tenma).
Comme toute franchise du style DragonBall, nous avons un énième animé sur le sauvetage du monde à tout prix, parfumé d’une bonne morale de « ne jamais abandonnez », « croire à l’espoir plus que tout », « la détermination vaincra tous les obstacles », où nous avons théoriquement psychologie et combat qui s’alignent. Théoriquement, je précise.
Oui, car ici, c’est une sensation amère de combat irréfléchi qui s’additionnent, de magnifique gros méchants à combattre aux retournements de situations pouvant se discerner en plusieurs scenarios, où, de mon bon œil, il transparaît qu’Alone The Lost Canvas soit un brin plus intelligent et stratégique que l’Hadès narré. Comme exemple, le personnage de Pandora, que je trouve aisément plus passive dans cette version, qui malgré tout son dévouement envers son maître se trouve fort dépassée par la situation, ce qui ternisse son personnage.
Les Spectres d’Hadès ont un certain respect de ce que j’ai vu, bien que, les mêmes tords sont là, et que vous pouvez vous retrouvez assez surprit de leurs réactions parfois, surtout qu’en terme hiérarchique, j’ai noté un immense point noir, du moins en vue de la comparaison, cela fait un bon choc.
Ceci est le défaut que je peux omettre aux personnages ici, car en ce qui concerne nos chers Chevaliers de Bronze avec Seiya en tête, la série d’origine en dit long, bien que j’avoue, l’aspect « désespoir » est assez poussé à l’outrance. L’idée de base me semblait être un bon filon, même si parfois les combats/quelques conversations fait tout tourner la chose à la comédie ou à une mauvaise blague. Le 12ème épisode ne m’a pas tiré une larme, bien que nous allions avoir la suite et la fin de ce chapitre, où les choses dotant plus sérieuses vont commencer.
Les musiques ? Une seule qui revient souvent m’est restée en tête tandis que le narrateur parlait, celle après le générique qui vaut le détour pour la chanson (opening et ending), et la belle image du graphisme à la fin. Ayant vu la version française, mon ouïe a réagit aux belles voix de Kurama, Yusuke et Kurawabara retrouvé dans Yu Yu Hakusho (bien qu’il me fut impossible d’en avoir la confirmation après recherches), ainsi que la voix du patron dans Dark Angel (idem), je soupçonne une reconnaisse de la voix d’Hadès me paraissant familière, qui m’a empêché, je dois assez bien le reconnaître, de juger la prestation, bien qu’excepté cela, je n’ai guère été emballé dans les présumés émotions à laissé transparaître (celle de Saori et de Seiya tombe assez sur la soupe).
Ah si, une remarque : c'est CosmoS, insistance sur le S s'il vous plait.
Enfin, graphiquement, pour moi, c’est un massacre, mes yeux ont été habitués à la qualité de Lost Canvas, pouvant percevoir à dix mètres à la ronde les défauts dans les plans, ou mon sentiment de me retrouver devant une sous classe (je dois en vouloir à la série pour le graphisme aucunement chaleureux de Pandora). Certes, l’animé d’origine était vieux, mais un effort dans la qualité graphique, était-ce trop demandé, surtout devant la beauté de Lost Canvas qui a certes était produit en 2009, mais n’était-ce pas possible de faire un animé de qualité en 2006 ou était-ce obligatoire de reprendre exactement les traits de la série d’origine qui lui rends un aspect vieillit et pas soigné ? Cette question est à répondre d’un point objectif, personnellement, ceci m’a fortement agacé.
J’en sors frustrée, bien que sans peine, je vais me laisser dans la suite, ayant perdu tout espoir de qualité. Après le film 5 de Saint Seiya, poursuivre le massacre ne me dérangera guère, je me protégerais les yeux en le regardant pas en plein écran.
Saint Seiya – The Hadès Chapter – Inferno, est en fait, à conseiller à ceux qui auraient du temps à perdre, et qui voudraient comparer avec Saint Seiya The Lost Canvas.
Ou encore aux fans prêts à se regarder plein de combats, à un présumé combat épique et une lutte désespérée pour sauver la Terre des projets démoniaques d’Hadès.
Ou encore à ceux qui veulent rire du massacre de cette franchise.
Ou encore ceux qui veulent se donner une idée d’un mauvais animé où il est conseillé de faire autre chose à côté, ou d’abandonner (comme je l’avais fait une première fois, cela fait la deuxième fois que je retente l’expérience, et j’y suis parvenu à bout).
Navré, mes chers Chevaliers de Bronze, il en faut plus pour m’emballer.
La grâce et la classe d’Alone Hadès semble impénétrable.