Seirei Tsukai No Blade Dance, ou la définition même du plagiat et de la non-originalité.

Autant ne pas y aller par quatre chemins : cet anime est une bouse.

On voyant le synopsis j'ai osé espérer quelque chose : un garçon pouvant utiliser la magie qui est normalement réservée qu'aux demoiselles, si ce n'est un ancien Roi Démon, puis il intègre une académie remplie de gonzesses pour vaincre son passé troublé.

Je me demande franchement comme j'ai pu espérer un truc de cet anime. Il n'y a aucune originalité, aucun éléments de surprise, aucuns moment "choc". Bref, cet anime est un véritable insulte au public.
En soi, ce n'est ni le premier et c'est loin d'être le dernier anime à ne rien valoir ou presque mais un truc m'a vraiment dérangé : j'ai l'impression d'avoir vu exactement la même bouse que fut un anime de la saison dernière : Seikoku no Dragonar. J'ai rarement vu deux animes qui se ressemblaient autant, c'est simple :

Premièrement ils ont tout deux un personnages principal masculin capable de choses que les autres ne sont pas censés savoir faire : l'un est capable d'utiliser la magie alors que les mecs sont pas censé savoir le faire et l'autre arrive à "piloter" les dragons des autres alors que normalement c'est impossible.
Deuxièmement, le personnage féminin principal est dans les deux animes une tsundere plate aux cheveux rouges.
Et troisièmement, parce que ça m'énerve rien que d'en parler, on se retrouve dans les mêmes situation pseudo-cliché-ecchi où, par exemple, le héros tombe comme par hasard sur une des gonzesses de son harem complètement à poil et qui est outrée alors qu'elle porte à la base une jupe tellement proche de sa joie de vivre qu'on se demanderait si ça ne ferait pas économiser un peu d'argents aux studios de pas carrément la foutre à poil.

Et je n'ai cité que trois des choses qui m'ont le plus marqué dans la bazar, mais si vous vous donnez la peine, ce que je ne vous conseille pas, vous verrez que Seirei Tsukai no Blade Dance et Seikoku no Dragonar sont à peu de chose près les mêmes animes.

Toutefois, bien qu'ici on parle de STBD, il faut tout de même laisser à Seikoku no Dragonar que l'histoire, bien que pourrie, est légèrement plus intéressante et surtout la technique est meilleure.
Ce qui est d'autant plus triste que lorsque que l'on voit que c'est le studio TNK qui nous a pondu Seirei Tsukai, qui nous avait déjà offert quelques animes sympathiques tel que le très controversé School Days et la série High School DXD, on se dit qu'il y quand même un minimum d'espoir comparé à un studio tel que C-Station qui nous a offert que Seikoku no Dragonar... Et bien non.

Je vous avoue ne même pas avoir envie de parler du cas des personnages tellement ils sont vides d'attraits. Un harem on ne peut plus classique : une tsundere, une soumise, un connasse qui pète plus haut que son cul, la gonzesse qui nie ses sentiments et j'en passe. Un héros ne se rendant pas compte qu'elles mouillent toutes leurs petites culottes rien qu'en le voyant et qui fait plus ou moins le badass alors qu'en fait il vaut pas une cacahuète et passe la moitié de l'anime soit blessé, soit à se faire sauver par une de ses poulettes. Bref c'est long, con, chiant et tellement récurrent dans l'animation que ça me ferait perdre ma foi en la japanimation (excusez chers puristes pour ce blasphème).

Coté technique il y a un peu d'espoir, les musiques dans l'anime sont plutôt dynamique et te mettent bien dans l'ambiance, le chara-design général est agréable et les quelques scènes de bastons passent encore plus ou moins. J'ai juste eu un soucis avec l'opening que j'ai trouvé misérable contrairement à l'ending qui était encore sympa bien que ne cassant pas la baraque. Ce qui fout franchement les boules quand on voit le boulot qu'ils ont fait dans le technique qui est assez correct au final alors qu'ils sont totalement passé à côté au niveau de l'histoire. C'est d'une tristesse.

Du coup, bien que l'anime soit une insulte à l'originalité et voire une définition correcte du plagiat, je lui file quand même 3/10 parce que j'ai bien aimé l'aspect technique et que j'ai quand même envie de me dire que j'ai pas totalement perdu mon temps devant cette chose.