Je pensais que ce serait une série inintéressante ; je suis assez content de m'être planté, même si j'ai mis assez longtemps avant de me mettre dans le bain. Ce qui frappe en premier, c'est les graphismes. Autant je ne suis pas du tout fan du design des personnages, autant j'adore celui des Simouns. Un gros bravo à celui qui les a imaginés, ainsi que tous les vaisseaux de ce type-là.
Pas grand chose à dire de la musique si ce n'est que j'ai bien aimé l'opening.
Le gros point attractif de Simoun, c'est ce monde, complètement novateur : personne n'a de sexe à la base même si ça se rapproche du féminin, et il faut partir à la Source à un moment donné pour choisir quel sexe on aura définitivement. Dans le cas des autres pays, il semble que des traitements soient appliquées dès la naissance pour choisir les sexes. Des prêtresses, sans sexe définies, sont seules capables de piloter les Simouns, par paire, pour dessiner dans le ciel des prières à leur divinité, jusqu'à ce qu'elles décident de partir à la Source. Le pays est prospère et les Simoun sont convoités par les autres pays en développement et en train de se faire démolir par la pollution de leur industrie. Les Simouns sont alors utilisés comme engin de défense ; les prières qu'ils offrent peuvent être dévastatrice pour l'ennemi. Voilà pour la présentation de ce monde. Nos héroïnes sont donc les membres d'une unité de défense de Simoun. On suit les difficultés de ces filles à la fois en tant que pilote de Simoun et en tant que simple humaine. L'histoire suit alors son cours tranquillement.
Petit bémol à tout cela, je n'ai pas vraiment compris la géopolitique de ce monde. D'après le début de l'histoire, les populations extérieurs sont gravement touchées par la pollution causée par leur industrie, ils sont malades et leur visage déformé, d'où la nécessité d'obtenir la technologie liée au Simoun. Heureusement, à la différence de notre propre monde, seuls les pays pollueur sont touchés ; ici le pays de nos héroïnes a un ciel bleu magnifique. Peut-être ai-je fait une généralisation du cas du soldat ennemi vu dans l'un des tout premiers épisodes, il n'empêche que j'aurais apprécié d'en savoir plus sur l'ennemi. La fin de l'histoire a donc été un peu plus difficile à suivre. L'épilogue est nécessaire mais pas terrible, et on reste frustré de ne pas en savoir plus sur le devenir de nos deux héroïnes. Il aurait fallu raccourcir l'ensemble des épisodes pour accélérer un peu la série et rajouter une vraie fin.
Malgré tout cela, la série se laisse voir sans prise de tête, et j'admets même avoir regretté que cela soit déjà fini.