Malgré ce que son nom pourrait laisser penser, Slayers Premium est le film Slayers le plus récent. Cela s’en ressent nettement au niveau du graphisme et de l’animation. Par contre, le chara-design, s’il reste très correct, apporte son lot de bizarreries. Témoin, certains plans où Lina a une tête démesurée et excessivement large.
A la différence des autres films Slayers, celui-ci met en scène au côté de Lina les compagnons des trois saisons de la série et pas seulement Naga. Cependant, l’intrigue se concentre sur Lina et Gourry et les autres personnages interviennent peu.
Question histoire, qui dit Slayers, dit peu importe la trame du récit (laquelle est au demeurant très simple) du moment que les protagonistes peuvent s’en donner à cœur joie pour tout bousiller sur leur passage en délirant joyeusement tout en se mettant dans des situations invraisemblables, le tout pour notre plus grand bonheur. Néanmoins, à l’instar des films précédents, ce procédé marche moins bien avec un format court qu’avec une série TV où les scénaristes peuvent davantage donner libre cours à leur imagination pour emmener la bande des Slayers dans de folles pérégrinations sous la forme d’un long roman fleuve.
Pour nous faire rire, ce film renoue avec la grande tradition des Slayers et se révèle un des films les plus drôles avec notamment des personnages pieuvres qui en tiennent une fameuse couche. Le début au restaurant (ce qui en soi n’est pas original) permet un démarrage en fanfare en jouant à fond sur les dialogues, la SD et le cataclysme ambulant qu’est Lina. Un grand moment.