Someday’s Dreamers est une série très peu connue malgré son édition française alors essayons de remédier à cette injustice. L’histoire présente une conception originale de la magie dans un monde où tout est rigoureusement règlementé : toute magie est interdite sans qu’une demande ait été formulée. La communauté des magiciens vit dans un univers contemporain et font partie intégrante de la société. C’est en cela que la série diffère des sempiternelles magical girls ou de l’héroic-fantasy : il ne s’agit pas de sauver le monde par la magie mais de savoir comment l’utiliser à bon escient.
Someday’s Dreamers c’est donc avant tout une problématique autour de cette puissance mystérieuse chère à l’imagination de l’homme : qu’est-ce que la magie? comment l’utiliser? peut-elle tout faire? peut-elle assurer le bonheur de chacun? en a-t-on vraiment besoin? La série aborde toutes les questions qui se posent à notre jeune apprentie au travers de quelques épisodes émouvants racontant chacun une aventure particulière de l’apprentissage de Yume. A noter qu’il ne s’agit à aucun moment d’apprendre des sorts complexes mais seulement de savoir ce qu’il est bon de faire en telle situation. On pourrait ainsi bien plus légitimement estampiller la série de « tranche de vie » que de « récit fantastique ».
Someday’s Dreamers offre donc une bouffée d’air frais dans cette grande thématique de l’imaginaire qu’est la magie. De plus, la série est très bien lotie au niveau de la réalisation : générique d’entrée superbe, chara-design très joli (mention spéciale pour les épis de Yume), quelques notes de piano très agréables à l’oreille. Essayer, c’est l’adopter, d’autant plus qu’elle ne dure qu’une douzaine d’épisodes avant de quitter à regret notre gentille apprentie.