Au visionnage de cette seconde saison, j’avais relativement tout oublié de la première, mais en gardait cependant au fond de moi un vague avis positif. On a bien ici affaire à la suite directe, remémoration de l’intrigue phare est donc de mise :
A la manière d’un Chobits, To Love-Ru, Sekirei, ou un million d’autres animes de ce genre, Sora no Otoshimono présente l’histoire d’un adolescent ultra-classique qui voit sa petite vie tranquille toute chamboulée par l’apparition d’une fille inhumaine canon qui va allègrement foutre en l’air son quotidien et l’amener à risquer sa vie à droite à gauche. Cette fille, Ikarios, est ici un « angeloïde » (mi-ange, mi-robot) (mais globalement surtout humaine), crée par les anges dans le Synapse, un genre d’au-delà inconnu des terriens qui surplombe notre planète. Ces angeloïdes sont en fait totalement soumis à leur créateur ange, leur maître, dont ils doivent suivre n’importe quel ordre stupide à la lettre. Manque de bol, les anges sont des créatures hautaines qui se croient supérieur à notre bas peuple, et ne rêve que de notre disparition. Comment Tomoki, ledit ado malchanceux, fera-t-il face à cette découverte ? Quelle relation entretiendra-t-il avec cet extra-terrestre ? Va-t-il accepter que des êtres soient ainsi traités en esclaves ? Les réponses dans la saison 1 ! ^^
Le scénario de la seconde saison est donc dans cette continuité directe : Tomoki est une fois de plus contraint d’affronter les caprices des anges et le déferlement des angeloïdes asservis.
Mettons de côté les thèmes sympas mais qui ne défient pas les lois de l’originalité, et restent dans la continuité de la première saison (combats épiques d’androïdes, speechs prémâchés sur l’amour et l’amitié, ecchi gratuit,…). Bref, si vous avez aimé la saison 1, vous devriez aimer, c’est pareil.
Le reste de cette saison, soit environ la moitié des épisodes, est consacré à un pur concentré d’absurdités délirantes. Et du bon j’ai trouvé, malgré l’humour gras pervers de premier degré. Tomoki est un obsédé de première qui fera tout pour profiter de la gent féminine qui l’entoure, à sa façon… Et toute l’hilarité du processus est que les personnages restent super stoïques et rationnels devant l’amas de conneries au 100° degré qu’ils réalisent, comme si c’était normal. Avec du recul, je ne peux que reconnaître que c’est vraiment de l’humour gras stupide, mais bon je me suis marré malgré tout, que demander de plus, soyons de bonne foi.
Autre fait amusant, l’OP du premier épisode est un OP bonus, qui est une parodie de celui de la première en saison, chanté par Sôichiro Hoshi (Tomoki, le héros). Une excellente idée j’ai trouvé, qui vraiment montre que dans cet anime, on peut laisser son cerveau de côté, et aussi tisse un lien direct avec la première saison (que j’avais oublié). Le vrai OP de la saison est simple et agréable, à l’image de Sora no Otoshimono qui reste un anime basique pour jeune otaku.
Bref je ne m’étendrais pas plus, n’hésitez pas à regarder cette saison si vous appréciâtes la première. Mais c’est loin d’être un show qui casse trois pattes à un canard, n’en attendons pas trop.