Cette série d’aventure s’inscrit dans la digne lignée d’un Saiyuki ou d’un Dragonball. Les ingrédients sont tous réunis : humour, action, aventure… Cependant, et même en étant une fan du genre, j’ai eu beaucoup de mal à plonger totalement dans l’univers de cette série.
Première déception : les changements de noms de la V.O à la V.O.S.T… En effet, Taikobo devient Tainkun, Supushan Spushan ou encore Nataku Naza, tous les noms ayant subi le même traitement. Cela peut paraître anodin surtout quand on sait que cela arrive souvent mais ici cela prend une autre dimension du fait de l’origine de la série. De ce fait, que Nataku devienne Naza peut empêcher que l’on fasse le rapprochement entre celui-ci et les Nataku de X ou de Saiyuki pour ne citer qu’eux. En effet, ce dieux guerrier de la mythologie chinoise se rapproche beaucoup de la personnalité du jeune combattant qu’on retrouve ici… Enfin, certains trouveront peut-être que j’attache trop d’importance à ce genre de détails ^^.
Au niveau de l’image, on ne peut dégager de défauts majeurs, les décors sont superbes, les couleurs bien appropriées, ce qui au final devient un véritable régal pour les yeux.
Pour le chara-design, même si celui-ci est d’excellente facture, j’ai quelque fois trouvé que les personnages manquaient quelque peu de charisme. En effet, si Taikun a l’allure parfaite de l’anti-héros déjanté, Daji ressemble plus à une midinette de shôjo qu’à une véritable méchante, ce qui enlève un peu de dramaturgie à l’histoire.
Justement, l’histoire, bien que tragique, est traitée avec humour et dérision, ce qui nous réserve des moments de francs fous rires emmenés par le duo Taikun/Spushan qui est tout simplement hilarant. Cependant, on doit parfois suivre jusqu’à trois histoires différentes durant un seul épisode ce qui, même si c’est indispensable à l’histoire, est parfois fatiguant et entraîne une perte de repère.
Pourtant, malgré la difficulté que l’on a à rentrer dans les premiers épisodes, la narration devient plus fluide par la suite.
Les musiques et les génériques sont plutôt réussis et s’avèrent entraînants, bien qu’il ne laissent pas de souvenirs impérissables.
Une critique en demi-teinte pour cette série donc, que j’ai mis du temps à apprécier malgré mon attention particulière pour le genre. Cependant, même si on a du mal à accrocher à l’univers de prime abord, il est difficile de décoller de son siège au bout de six épisodes. Ainsi, si vous chercher une série d’aventure pas prise de tête et si vous avez aimé Saiyuki, n’hésitez pas, vous passerez un bon moment.