Star Driver, la série en un épisode.
Voilà une série bien bordélique, mélangeant à la truelle : School Life, organisation secrète, science fiction, du meka, de la baston gurren lagannienne , triangle amoureux voir pyramidale, un peu de fan service parce que japanimation oblige, du héros de shojo, de la soubrette avec des oreilles de chats et lunette (on se fout pas de notre gueule), du kakana, du Proton Canon, et j'en passe. Vous dire qu’il y a de quoi manger. Au visionnage du premier épisode j'avais presque fait une overdose, six mois avant de pouvoir m'y remettre.
Faut dire que quand on n'a plus rien à se mettre sous la dent niveau tatane on arrête de faire le difficile. De plus ce n'est pas du travail de loutre, la qualité est là. Chaque épisode est rythmé sur la même cadence : un peu de séquence de vie, l'intrigue avance un peu, la réunion quotidienne de la secte de l'étoile filante, et la baston de 18h, après c'est la fin avec la petite résolution ou la petite révélation finale. Pas le temps de s'ennuyer dans Star Driver. En contre partie, cela donne une impression de stagnation. Les relations entre les divers personnages et les révélations qui leur sont attachés, défilent au cours des épisodes, mais ça nous passent au dessus de la tête. Car il manque une véritable personnification. Le tout mêle une sorte de mixe d'un groupe d'animes en plus flashy, mais n'arrive pas vraiment à se détacher des différentes influences. Les personnages sonnent un peu creux. On n'a du mal à y croire vraiment.
Heureusement la baston est là. De ce côté, l'anime bien que restant encore proche de son modèle, nous offre un spectacle de qualité. Les combats bien que court et dont le déroulement reste toujours le même, sont variés, impressionnants et bénéficient d'une animation presque irréprochable. Ça se met dessus sévère quoi, et à chaque épisode !
Les épisodes défilent, le spectacle est là, ça cadence, on est divertie. Et d'un coup d'un seul, la fin s'installe, sans que cela dérange, arrivant au bon moment. Et quelle fin, en un épisode, somme de tous les autres, l'ensemble de la série prend son sens. On pardonne les erreurs passés, les personnages prennent enfin une véritable consistance et le récit arrive enfin à véritablement toucher, tout étant résolu.
Le spectacle est au rendez vous, durant ce final époustouflant, le tout prend forme, et le sympathique divertissement que fut Star Driver devient un bon souvenir d'animation.
Que ma Libido perce l'infinie
7.5