Au fil des épisodes, Strange Dawn m'a fait penser à plusieurs reprises à Now and Then, Here and There. Que ce soit d'un point de vue visuel que d'un point de vue scénaristique, ces deux séries ont de nombreux points communs. En effet, dans les deux séries, l'aspect visuel tranche avec la dureté du récit.
Dans Strange Dawn, le chara-design est "kawai" et les décors sont jolis et très colorés à tel point que l'on se croirait dans une série pour enfants. Pourtant, et même si l'on est encore loin de la violence de Now and Then, Here and There, Strange Dawn parle d'une vraie guerre, avec ses victimes, ses trahisons, ses actes d'héroïsme, ses décisions politiques, ses souffrances physiques et morales...
Je dois avouer avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Eri et Yuko ont deux personnalités presque trop stéréotypées. La première est très timide, n'a aucune confiance en elle et déborde de gentillesse envers son prochain alors que la seconde est exactement l'inverse. Au début, ces deux personnages me semblaient insupportables. Malgré tout, au fil des épisodes, on finit par s'y attacher.
L'histoire est vraiment très prenante. Cette guerre pour l'indépendance des royaumes est intéressante et les messages à l'encontre du specateur sont nombreux. La bêtise de l'homme et l'intolérance sont les thèmes les plus souvent mis en avant.
Malgré quelques faiblesses d'ordre technique et un dénouement peu convaincant, Strange Dawn m'aura fait passer un bon moment et surtout aura réussi à me surprendre par son discours réfléchi et mature que la réalisation ne laissait pas présager.