Cher lecteur, Strange+ est une série affreusement et particulièrement mauvaise. Néanmoins, nous connaissons tous les mérites des japonais pour faire avaler aux occidentaux n'importe quelle pourriture. Satanée société de consommation !
Il était une fois l'histoire de rien... et ils vécurent heureux jusqu'à la fin de la série
Comme nombre de ces séries passables et inutiles de trois minutes, Strange + raconte une histoire complètement invraisemblable que personne ne comprend bien évidemment, hormis la personne qui aura lu un synopsis au préalable.
Tout simplement, Strange + est un enchaînement de situations résumant le pire de l'animation japonaise, et tant qu'à faire, sans s'embêter à chercher à mettre le tout en relation avec une quelconque trame ou idée.
C'est en pleine connaissance de cause que j'ai visionné la série. Non, cher lecteur, je ne suis pas fou. Je regarde juste de la japanimation. Ce qui revient certes au même mais ne nous égarons pas. Étant donné que je savais particulièrement ce que j'allais voir - et donc le nombre de neurones que j'allais perdre - je me suis empressé de suivre et d'aimer cette série. Pour des raisons totalement illogiques.
Tout simplement, cette quantité démesurée de bêtise, et de japoniaiseries en tout genre a réussit non pas à m'amuser, mais à me divertir activement durant quelques minutes chaque semaine. Vive la débilité humaine !
Mais tout ça, c'est bien fait au moins ? Bah non. Question de cohérence.
Ce que j'apprécie sur ce genre de série, c'est que j'ai toujours l'impression que les réalisateurs sont conscients qu'ils nuisent à la population. C'est fou, ça.
Les graphismes sont horribles, l'animation inexistante, et le tout donne très régulièrement envie de vomir. Je ne renchéris pas avec la musique qui m'a fait saigner les tympans à plusieurs reprises, et avec les seyuus qui sont comme le reste: mauvais.
Mais, comme il faut bien trouver deux ou trois trucs biens, je peux citer l'opening fort agréable, dont je me souviens encore quelques mois après la diffusion. Preuve qu'il était bon. Ou particulièrement atroce. À vous de choisir.
En somme, c'est du très mauvais, mais c'est tellement mauvais que ça en devient sympathique. Je sais, il faut que je me soigne. En attendant, allez vous faire embobiner par la série. Je me sentirai moins seul.