Critique de l'anime Superflat Monogram

Superflat Monogram c'est un peu le genre de productions qui ne demande qu'à être regardée même si elle n'a pas grand chose à proposer.

Les deux principaux arguments qui vous pousseront à regarder ce film, c'est d'une part sa longueur, d'autre part son petit délire graphique qui n'est pas sans rappeller le second film Digimon et le plus récent Summer Wars, tous deux du même auteur.

Superflat Monogram ce sont donc 5 minutes d'incompréhension totale. Un panda étrange avale une petite fille qui va se retrouver à traverser un vaste monde rempli de bizarreries en tout genre bénéficiant d'un certain travail sur les couleurs, style auquel j'ai fini par accommoder au fil des réalisations de Hosoda.

Malheureusement, c'est à peu près tout. Et finalement je n'ai même pas compris la finalité de ce travail. Et pour peu qu'on prenne ce clip comme une pub, alors elle reste elle aussi sacrément cachée. Un peu comme ces pubs actuelles où on vous fout une panthère qui fait le tour du monde pendant 3 bonnes minutes avant de lécher une montre et un beau FIN s'affiche sur votre écran.

Une belle impression de coquille vide donc. Loin d'un She and her cat dont on reprocherait une durée trop courte, loin d'un Ani Kuri 15 qui, s'il n'arrivait pas forcément au résultat escompté, innovait véritablement, Superflat Monogram fait pâle figure dans le domaine du court-métrage.

La moyenne tout de même, ce n'est pas comme si j'y avais perdu mon temps, mais n'espérait pas y trouver une petite perle d'imagination.