Critique de l'anime The SoulTaker

The Soultaker est réellement un anime non-conventionnel sur tout les points.

Déjà, il est réalisé par Akiyuki Shinbo (sayonara zetsubou sensei, Bakemonogatari, ...) qui n'était à l'époque qu'un illustre inconnu.

Son style est déjà facilement reconnaissable, mais en dehors de ça, la série est déjà très aboutie graphiquement, opposant dans chaque plan couleur et obscurité dans des tableaux très perturbants et allié à un univers sombre et triste, c'est vraiment original.

Bien que les génériques soit plutôt réussi (Jam project à l'opening, ça balance), le reste de l'ost ne m'a pas vraiment laissé de souvenirs particuliers.

J'en arrive au plus étonnant, à savoir les mutants et le scénario. En effet les deux m'évoquent étrangement un comic américain, un truc dans le genre Spawn, par exemple. Je vous assure, l'ambiance laisse perplexe, même si on finit par s'y faire (une fois qu'on a accepté le côté mutant-superpouvoirs-univers torturé, je veux dire).

le scénario dérange un peu, autant par son côté décalé que par son côté comic.

Sinon, les personnages sont assez charismatiques, et j'ai bien aimé le père du héros ainsi que shiro, le grand mec à la cicatrice. Mention spéciale à la petite Komugi dont le coté naïf et moe est complètement décalé par rapport à l'univers et qui est finalement la seule à mettre un peu d'humour dans ce monde de déprimés!

Pour finir l'animation m'a un peu déçu, je m'attendais à mieux, surtout pour un anime ou se déroulent souvent des combats de mutants dantesques.

Je n'ai que moyennement aimé la série mais je me dois de saluer l'originalité de la réalisation. En gros, si vous n'avez pas encore fait d'overdose de Shinbo et si vous aimez les trucs qui sortent de l'ordinaire, essayez cette série assez courte pour ne pas lasser, vous y gagnerez en culture.