Sekai Saikou no Ansatsusha, Isekai Kizoku ni Tensei suru ou The World Finest Assassin, Basé sur le roman Sekai Saikou no Assassin, Isekai Kizoku ni Tensei Suru de Tsukiyo Rui, nous raconte l'épopée de Lugh Tuahta, anciennement meilleur assassin de notre monde, envoyé par une Déesse dans un monde de magie et d'épée pour avoir une second chance en échange d'un petit service : Tuer le héros.
Vous allez me dire que le synopsis est basique. Et vous avez totalement raison. Il est à l'image de cet anime : Basique. Explication dans 3...2...1.
BIM !
Nous nous retrouvons donc dans un énième Isekai un peu basique avec un héros surcheaté assez rapidement et entouré d'une multitude de belles donzelles. Toutefois, est-ce que cela va nous découragé, nous autres, amateurs du genre ? Bien sur que non !
Voici quelques points qui devraient vous donner un avis a peu près correct sur ce que cet anime peut vous proposer
Chargeur N°1 : Les personnages
Le personnage principal se nomme Lugh dans sa seconde vie et est clairement overcheaté. Il arrive, avec ses connaissances des technologies et techniques d'assassinat modernes, à devenir super balèze après 2 épisodes. Est-ce une classique du genre ? TOTALEMENT ! Toutefois, il faut dire qu'il envoie quand même un peu de pâté et qu'il est plutôt charismatique. Après, un type de 50 balais dans un corps de gamin, ça facilité toujours bien les choses. Mais faut rendre à César ce qui est à César. C'est un héros badass.
Qui dit héros badass, dit ribambelle de donzelles pour l'accompagner ! Parce que oui, notre protagoniste sait qu'il doit buter le héros mais il a l'intelligence de savoir qu'il a besoin d'aide pour y arriver. Et très honnêtement, quitte à choisir ses sidekicks, autant que cela soit des petites adolescentes à forte poitrine qui tombe évidemment éperdument amoureuse de lui.
C'est un peu glauque d'ailleurs, car il joue clairement de ça à l'aide manipulation et autres tours de passe-passe, sans hésiter à pousser ses futures sidekicks au plus bas pour paraitre plus beau à leurs yeux. C'est un peu dérangeant d'ailleurs, outre l'aspect glauque, de voir un type qui comptabilise une soixantaine d'années d'existence jouer avec des malheureuses petites gamines. Après, c'est la "beauté" du genre. On aime ou on aime pas. Il faut tout de même laisser qu'il semble s'y attacher à force, à ses petites donzelles. Est-ce une excuse acceptable ? Absolument pas ! Mais il faut laisser au personnage qu'une fois sous son aile, elles brillent de 1000 feux et il leurs donne toute les cartes pour devenir des personnes essentielles à ses plans.
Dans une certaine mesure, nous restons dans des relations inter-personnages on ne peut plus classique dans ce type d'anime.
On pourrait toutefois parler un peu de sa relation avec Dia, une jeune femme lui apprenant la magie avec qui il développe une relation légèrement plus développée et qui à son importance dans l'histoire. Mais je vous laisse le découvrir par vous-même ;)
Après, on ne peut pas non plus être totalement satisfait. Les personnages secondaires sont plutôt creux et on explique leurs backgrounds dans une tentative de leurs donner un peu de profondeur mais vu comment elles sont totalement dépendantes du protagoniste, c'est ce qu'on pourrait appeler un effort inutile. Dommage.
Chargeur N°2 : l'Histoire
Qui dit relations basique, pourrait dire histoire classique (ça rime, t'as vu ?)
Et bien c'est pas totalement le cas. Dans la majorité des Isekais, le protagoniste principal est LE héros de l'histoire ou il est en rapport avec lui et l'aide d'une façon ou d'une autre. Ici, c'est tout l'inverse car il doit tout simplement le tuer. Ce simple fait m'a clairement pousser à regarder l'anime avec un peu plus de concentration qu'une anime lambda qu'on pourrait mettre pour avoir un fond sonore pendant une partie de Mario Kart. Et bien je ne l'ai pas regretté... Au début. Effectivement, c'est assez rafraichissant comme pitch de départ bien qu'il n'y a, finalement, que le pitch qui l'est vraiment. L'anime n'est qu'une suite de la quête du protagoniste vers l'acquisition de puissance et/ou de sidekicks jusqu'à une bataille finale au 12e épisode.
N'oublions pas quelques petites scènes à l'attention des plus pervers d'entres-nous ainsi que quelques moment dans l'anime réellement glauques et prenant, notamment dans la partie liée au personnage nommé Maha, qui est clairement et de façon très dérangeante, la plus réussie de l'anime.
Chargeur N°3 : la Technique
J'ai franchement été un peu surpris de ce côté la. Vous aurez compris que je ne trouve pas cet anime exceptionnel et pourtant, il faut laisser que le visuel n'est pas désagréable à regarder. Mention très bien aux mouvements de nichons de gamines de 14 ans. Typiquement japonais.
En dehors de ça, c'est très très correct voir assez bon en fait. Après, on parle ici du studio SILVER LINK qui n'est plus à présenter et à qui on doit quelques adaptations plus que convenables.
Chargeur N°4 : la Conclusion
Vous l'aurez compris, cet anime a essayé de se donner des moyens de briller cette saison mais il n'avait pas les armes pour le faire.
- Une histoire avec un pitch intéressant qui se révèle être on ne peut plus bateau. Dommage.
- Des relations inter-personnages basiques néanmoins basées sur la tromperies, la manipulations et le glauquissime. Intéressant
- Une technique plus que correcte malgré la faiblesse de l'histoire. [b]Dommage
Vous l'aurez compris, cet anime n'est pas spécialement bon, sans pour autant être spécialement mauvais. Si vous souhaitez regarder un truc neutre, sans vous prendre la tête outre-mesure, vous êtes au bon endroit. Et qui dit anime neutre, dit note neutre.