On critique souvent pour rigoler. Se donner de la dorure, ou frapper du clavier une fois un peu gris. Je parle de moi vous l'avez compris.
En cela je l'avais exprimé avant, sur le parcours caché. Sur ce récit, encore infécondé, vierge de papier et d'avis. Je viens livré mon ressenti.
Il est dommage qu'il fasse être peiné pour s'y exprimer. Pour exprimer aussi cette frustration de ne pas avoir comblé ce qu'il fallait l'être.
Commençons bien comme il faut. La série démarre sur une merdeuse, une victime, qui a pris chère, une inconnue, mais dans un cercle chaleureux, proche, acceptante, exceptions en l'état qui lui donnera force au moment voulu.
La merdeuse vadrouille sa vie, vitement rattrapée par le conte, elle s'y retrouve.
Récupérant l'oeuf, elle fait face au destin. choix est prix, de miser, ou de laisser faire. Baissant la tête elle l'a relevé. Sortir dehors devient la quête.
En rêve ou sur papier, quand nous sommes enfermée, une fois perdu l'appui il est très facile de ne plus se relever. Malgré famille aimante, malgré conseille bienveillant, la force viendra de nous et ni d'ailleurs de sortir de la misère.
Cela forme les héros, les inspirateurs, de ceux qui d'un pas en inspire des centaines.
Cette série parle de ça. Oui ou non.
Par contre je ne peux nier sa maîtrise, son "innovation" ou sa "violence" visuel forçant de me convaincre de son propos alors que l'écriture palis du format court qui se doit d'un minimum conclure un récit qui même si il est évocateur doit transmettre, pied à l'étrier des travailleurs, ce qu'ils ont sué à démontrer.
Une parentalité avorté.
Cela n'est pas totalement réussi.
Par contre leur passion je l'ai ressenti, leur amour de leur personnage aussi, la volonté de construire de même.
Sur ces douze épisodes il est difficiles de nier le voyages techniques, l'épopée animesque, maladroite étant, qui en peu d'instant, par quelques plans te définis des adolescents en mal-être.
Point n'en est voulu, à ceux qui n'assume de délivrer, il en voudra toujours à ceux qui ne veulent transformer.
Car malgré eux, non terminé, performance ou performé, s'est délivrée sous nos yeux un drame non caché, visuellement très inspirée, voir évoquant de maux trop sous souvent non exprimé mais qui aurait mérité d'être au delà de prétexte pour cimenter un discours déjà placé dès le premier épisode visionner.
Mais le frère(la soeur) n'est pas là.
Car nous aurions pu frédonner cela.
J'aurai voulu le voir chanter.