Ça faisait longtemps que j'avais pas autant rigolé. Déjà cet animé partait avec une base assez originale. La déesse de la malchance vient sur terre pour reprendre le surplus de chance d'une gosse de riche beaucoup trop chanceuse et gâtée par la vie. Sauf que celle ci assume pleinement d'être une égoïste convaincu et décide de garder sa chance pour elle. Concrètement l'animé n'est qu'un immense combat de 13 épisodes entre la super chanceuse Sakura et la déesse de la malchance Momiji. C'était vraiment, vraiment très drôle.
Le rythme de l'animé est excessivement soutenu, que ce soit dans les phases de combat ou les phases humoristiques burlesques complètement déjantées. L'animé est blindé de centaines de références à d'autres animés, oeuvre culturelles, jeux vidéo. C'est le festival de la pop culture. Il brise régulièrement le 4ême mur en s'adressant directement à nous, spectateur, toujours dans le but de surprendre et de rajouter une vanne.
Le scénario est simple, mais tellement décalé dans son exécution. Des personnages se rajoutent au fur et à mesure. Un moine pervers, un dieu/chien sado masochiste, un dieu caca (non, sérieusement, ya un dieu du caca, juste, ya un dieu du caca, je répète, un dieu du caca, il y a très concrètement un put&# de mon dieu qu'est ce que vous avez fumé sérieusement de dieu du caca). Sans compter que Momiji, la déesse, peut compter sur une multitude de gadget de malchance totalement pétés et sans aucun sens.
J'ai rien dit et pourtant j'en ai déjà trop dit. Cet animé on ne peut pas vraiment l'expliquer ou le développer. Il faut juste le voir pour comprendre. Ce sont 13 épisodes de japon sous 3,4-méthylènedioxy-N-méthylamphétamine (formule chimique ma gueule qu'est ce tu vas faire ?).
J'ai passé un très, très bon moment devant cet animé. J'ai beaucoup ri. Les personnages sont tous aussi exaspérants qu'attachants. Une pure barre de rire concentrée. Je pleure toutes les larmes de sang de mon corps tatoué qu'il n'y ai pas de saison 2, ou 3, ou 4 parce que je pense que même après 10 saisons je ne me serais pas lassé de cet humour.
On pourra quand même noter quelques petits défauts, par exemple, le problème de l'humour ultra référencé, c'est que quand tu n'as pas la référence, parfois tu comprend pas la vanne. Et qu'en forçant autant sur le fun et le déjanté, ça pourra peut être décevoir ceux qui s'attendent à un peu plus de scénario. Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis. Il y a un scénario. Une évolution des personnages. Mais ça vole pas bien haut. On sent bien que ce n'étais pas le but premier de l'animé. Le but premier de l'animé c'est du fun, du fun et re du fun derrière. Et ça fonctionne de ouf.