Ce qu'on apprend de Tawawa on Monday sur les internets? Qu'un homme d'affaires se lie d'amitié avec une jeune femme lors de ses trajets en transports en commun pour se rendre au travail. Et que par le biais de douze épisodes, nous allons voir l'évolution de cette relation et les sujets de discussion les animant.
Ce qu'on apprend de Tawawa on Monday dès le premier épisode? Qu'ils ont commencé à se parler à cause d'un bouton de chemisier qui a craqué, à cause de (ou grâce à) la poitrine généreuse de la belle étudiante. Mais ce qu'on apprend de Tawawa on Monday en regardant la suite, c'est que l'anime ne tournera qu'autour des formes complètement disproportionnées de la jeune femme.
Durant tous les épisodes, d'une durée de quatre minutes, nous apprendrons tantôt à quel point il est stressant de passer un examen médical, de peur que le docteur ne trouve les seins trop lourds, ou encore à quel point il est difficile de faire en sorte de courir sans que la poitrine ne s'agite dans tous les sens. A savoir que pour chacun de ces deux exemples, il nécessite bien sûr un épisode entier afin d'aborder le sujet dans sa totalité.
La discussion entre nos deux protagonistes va donc se résumer aux confessions que la jeune étudiante va faire sur sa vie, qui apparemment se résume à ses seins de taille I (ce n'est pas moi qui le dis, c'est elle).
Cet anime ne va même pas faire le bonheur des fans de petite culotte puisque l'ecchi est bien modéré. La remise en ligne de la série, à nouveau autorisée sur YouTube, suite à la suppression des vidéos de NBC Universal, en raison des prétendues scènes de nudité présentes dans la série n'était peut-être qu'un coup de pub finalement. Des scènes érotiques qui vont en somme se limiter à un décolleté plongeant et un gilet déchiré, pas de quoi casser YouTube.
Tawawa on Monday est un anime nul, qui ne permet pas vraiment de reconnaître les spectateurs visés. Jeunes filles complexées sur leur physique? Fanatique de l'ecchi? Accro aux transports en commun? Je cherche encore.