Ca aussi c'est du bon.
On le sait déjà, ceux qui ont lu quelques critiques dans le coin l'ont compris. Critiquer de la crotte permet emphase et plaisir, détruire, réduire, cracher son désarroi n'est pas forcément tache aisé mais simple, dans le sens que les comparatifs seront moins risqué et surtout on est souvent en terrain conquis. Quand on critique quelque chose de mauvais, c'est que de base la communauté le trouve mauvais, elle est plus facile à convaincre, acheter.
Critiquer du bon bordel est tache plus délicate. On peut faire ça de façon fan, balancer "c'est du bon, c'est du bon". Et le publique en face se dira "mouais, c'est un fan". On peut le faire avec talent, et convaincre sans argument, je le fais, l'exercice fut peaufiné je peux y arriver.
Par contre quand on tape dans la gamme d'au dessus, la crème, le caviar de la production, on veut vraiment convaincre, on veut assurer que notre ressenti est sans équivoque. Qu'il est basé sur du concret, du sur. La, d'un coup c'est plus compliqué, on se doit de balancer référence ou emphase, de faire le taff journalistique, de vraiment expliquer pourquoi ce qu'on a regarder c'est du lourd et pas juste un coup de fanboy sous exta.
Longue introduction, mais le sujet critiqué le mérite. Pas que l'anime sujette au papier soit de haute qualité, je vous coupe le mystère tout de suite elle vaut son huit, pas son neuf ni son dix. Mais le sujet est hardu.
Pourquoi donc ?
Car pour celui qui a lu le manga ou lancer l'anime il est pas évident de suite qu'on regarde quelques chose qui se rapproche plus du foie gras que du foie de morue.
C'est divertissant, marrant, bien foutu, mais on en attend pas moins du studio derrière les manettes. Donc finalement c'est peut être un produit tout simplement normal, dans les normes de ce qui est attendu par tous consommateurs ou trices qui se respectent.
Pourtant non. On est a deux lieux du fast food classique, de celui qui remplie et qu'est empilé rangé une fois digéré. Pour d'autre oui ce fut le cas. Pas pour moi. Toute critique ou avis est subjectif. Dixit Senseï. Toi même tu sais.
Kaboyashi la maid dragon (grossière traduction de votre serviteur), n'est pas la dernière bouze qui alimente votre foie en manque de matière grasse et calibré.
Dans un premier temps et en cela je vais aussi critiquer le manga, par le cadre, la forme, le récit est charmant, entrainant, on se laisse emporter, on se defend pas. Il est vrai somme toute, ce recit, est plus ou moins classique sur le concept, mais dans les personnages, les faits l'est un peu moins. Surtout dans le traitement, la manière et cela c'est de l'anime dont je parle.
On en a vu plein des jeunes adultes, informaticien ou nerd de sur-croix, dont le quotidien était bouleversée par l'arrivée surprenante d'une étrangère surnaturelle au physique avantageux.
Ici c'est une femme, "Oh grande innovation ! Tu te fous de ma gueule GTZ, c'est pas nouveau ces conneries, tu veux que je sortes mon arbalète ?" Damned ça faisait longtemps l'arbalète. Ne la sortez pas de suite. J'affirme que cela est original. Mais normal en même temps, tout vrai récit, dans lequel il y a tripe et âme est original. Même s'il fonctionne sur la recette de mémé, celle mainte fois remixé, tel un son de cloclo prostitué.
Je m'égare, finalement, depuis le début je joue des mots. Je n'ai toujours pas critiqué la bête, oui car la chose est malaisé, je suis un des moins bien placé pour le faire. Je n'ai pas les références pour vous parler des monsieurs et des madames derrières ni la vraie tendance pour discuter sur la question du thème de son traitement et des implications ultérieurs, postérieurs et chaipasquoieurs.
Le truc c'est qu'on a la bonne recette de Kyoni, quand ils font ça plus pour l'art que pour le fric, comme pour Hyouka ou des projets adapté comme le cas suscité. Je balance sans assurance, mais bon, le manga Kobayashi quoi...
Quelle est cette recette ? Votre humble serviteur la comprend ainsi, la simplicité avec panache. Le récit vide mais remplie, le mouvement dans l'inaction. La qualité dans le purin.
Kobayashi c'est une anime simple, l'histoire est simple, les faits sont simples, les personnages sont des vus et revus, et pourtant la sauce prend, tourne et donne du gout. Elle pourrait être gaté, par tant de traitement, mais non dans les mains des maestros qui aiment les bonnes choses ça donne le bon paté.
Damned, GTZ, t'es partie dans le culinaire, tellement t'étais à la manque. J'avoue, la j'ai un peu pété dans le potage. Je rend toujours pas honneur.
Et pourtant, encore elle ne le mérite pas tant. Juste, et oui, juste, comme pour Haruhi voir de la putain de came de ce style dans cette gamme est une sorte d'orgie oculaire qui à elle seule justifie le visionnage. C'est le divertissement de haute gamme.
A l'instar d'un John Wick qui surf sur la volonté de revoir les bons navets des années 90 le fait avec force et passion, Kobayashi sert son récit avec tambour et trompette.
Oulah, je vous vend pas le bordel, je vous mens. Y a pas tambour et trompette dedans. Juste que la mise en scène est de haute volée, damned que des hauts, pas de bas, pour de la tambouille de super marché.
Mais en fait, cette tambouille est t'elle vraiment de super marché ? Ou tout récit peut être magnifié ? Votre serviteur à lu le manuscrit à l'origine et peut vous confirmer qu'il y avait pierre à polir, bois à tailler.
Trop de blabla tue le blabla. Il me faut conclure.
Miss Kobayashi Dragon's Maid est une bonne série, de celles qui vident à la fois le cerveau et remplissent le coeur, de celles qui savent divertir et attendrir. De celles qui vous font rire et un peu réfléchir.
Et oui mes ami(e)s, pour dire ça simplement et vulgairement.
Kobayashi No Dragon Maid, eh bas, c'est pas de la merde !