Après Ponyo de papy Miyazaki, voici Yona de pépé Rintarô ! Le dernier-né de Mr Metropolis s'adresse lui aussi à un public très jeune. L'avantage des tout petits, c'est qu'ils ne remarqueront sans doute pas que le film a quinze ans de retard d'un point de vue technique.
Uniquement réalisé en images de synthèse old school (ère pré-Toy Story), Yona propose un graphisme et une animation digne d'une bonne vieille cinématique de jeu vidéo. C'est d'autant plus dommage que l'univers féérique de Rintarô évoque agréablement les contes et légendes de notre enfance avec ses gobelins, ses fées, ses démons et son grand méchant.
J'ai bien aimé l'idée de faire coexister des anges typiquement chrétiens et des dieux d'inspiration orientale. Une drôle d'idée qui passe finalement comme une lettre à la poste. Volontaire et courageuse, l'héroïne est super mignonne : difficile de résister à ses étranges couettes et à son fameux costume de pingouin.
La simplicité de l'intrigue et la faiblesse de la réalisation destinent Yona - La Légende de l'Oiseau Sans Aile à un public peu exigeant. Les adultes auront clairement du mal à y trouver leur compte, mais bon, cela reste un petit divertissement sympatoche.
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Yona - La Légende de l'Oiseau Sans Aile
Yona est une petite fille passionnée par les pingouins. Une nuit, alors qu'elle se promène dans son costume d'oiseau, elle ramasse une gros œuf avec un jouet à monter soi-même à l'intérieur. De retour à la maison, Yona assemble toutes les pièces entre elles et la créature prend vie. Il s'agit en fait d'un gobelin venu l'entraîner dans son village souterrain...