Critique de l'anime Zero no Tsukaima F

J’ai envie de tuer quelqu’un… C’est assez urgent en fait… Le problème c’est que je ne sais pas trop sur qui, ni comment relâcher le trop plein de pression accumulé durant le visionnage des ces 12 épisodes. Mais les faits sont là : j’ai envie de tuer quelqu’un…
Alors je sais, vous aller me dire : « Et le respect de la personne humaine ?» Mais où avez vu qu’elle était respectable, la personne humaine ?

Vous avez vu le massacre que représente cette ultime (paraît-il) saison des aventures de Louise et Saito ?

Vous avez supporté chaque semaine les cris stridents de la naine décérébrée aux cheveux roses, brillant par sa platitude totale (à tout point de vue) et son don inné pour attirer les ennuis à la première occasion et entraîner son familier dans des aventures dont il se serait bien passé ?

Vous l’avez vu lui, véritable girouette amoureuse incapable de contenir ses pulsions, mais toujours prêt à jurer fidélité uniquement pour sauver sa peau ?

Vous avez été effaré de voir le nombre de demoiselles (chacune correspondant à un cliché de la japanimation, mais pas mal de grosses poitrines quand même) qui lui tournent autour et lui font briser toutes ses bonnes résolutions dès que sa maîtresse a le dos tourné ?

Vous avez été sidérés de voir que tous ces jeunes gens aux hormones sur-productives sont encore moins doués que le légendaire duo Yamada/Kosuda (B Gata H Kei) lorsqu’il s’agit de passer à l’acte ? Vous avez vu systématiquement venir des kilomètres à la ronde l’élément perturbateur toujours ponctuel?

Le scénario et le déroulement des événements ne vous a-t-il pas semblé multiplier les incohérences et raccourcis plus risibles les uns que les autres, sacrifiant au passage les (rares) idées intéressantes qui auraient pu relever un minimum le niveau, si on avait daigné les traiter avec sérieux sans les noyer sous des tonnes de mièvrerie et de fan service ?
Je pense notamment au voyage chez les elfes plié en même pas un épisode ou encore Saito devenant seigneur de son propre domaine. Alors que c’était l’occasion idéale pour enrichir un peu plus le background ou permettre au familier de gagner en maturité grâce à son nouveau statut et aux responsabilités qui en découlent, il n’a pas fallu 5 minutes (dans les 2 cas) pour transformer tout ça en garçonnière.

Vous êtes restés de marbre devant les nouveaux personnages secondaires dont l’intérêt et l’utilité dépasse le zéro absolu ?

Vous demandez-vous encore comment la réalisation, qui n’était déjà pas une grande réussite dans les précédents opus, semble avoir dramatiquement chuté du moyen/supportable au mauvais/bâclé, sans passer par la case médiocre ?

Avez-vous eu envie de vous taper la tête contre les murs dès les première notes des génériques, braillés (pas chantés) par une idole quelconque, convaincue qu’elle va séduire le public avec sa diarrhée sonore ?

Vous croyez au sous-titre « Final » ?

Donc mesdames et messieurs les jurés, cette 4ème saison de Zéro No Tsukaima est coupable (en même temps, il n’y avait plus grand chose à sauver), et je propose son exécution immédiate… (Regarde autour de lui)
Ah mince, elle s’est échappée pendant mon réquisitoire… Bon bah tant pis… Après un tel traitement, espérons qu’elle aura la sagesse de ne plus se montrer au grand jour, en tout cas elle a du le sentir passer.
En attendant, je vais commencer à sérieusement réfléchir à une possible adhésion au C.A.T. (Comité-Anti-Tsundere).