NEORANGA — Chérie, il y a un kaiju dans le jardin de la voisine
Dans le vaste grenier de l’animation japonaise, certaines babioles semblent plus précieuses qu’elles en ont l’air, et ne révèlent leur véritable valeur qu’une fois dûment dépoussiérées. Le sujet du jour est Neoranga, série du studio Pierrot qui depuis vingt ans a réalisé le score extraordinaire de six spectateurs en comptant moi-même, le gars qui a fait les sous-titres anglais et un mec qui a laissé tombé à la moitié. La première chose à faire lorsque l’on aborde un anime que personne n’a vu c’est de poser le contexte. Neoranga est une série télé de 1998, une année particulièrement importante dans l’histoire de l’animation. C’est à ce moment-là que l’industrie intègre le bouleversement [...] Lire la critique