Agonie d'un lampadaire
Georges Perec aurait adoré Histoires du coin de la rue. Peut-être n'y a-t-il pas plus belle illustration en animation de l'infra-ordinaire auquel il dédiera un livre entier, cette vie quotidienne, oubliée au profit de grands événements. Une vie que l'on ne voit même plus, qui n'existe pas, qui ne laisse aucune trace. Ce court raconte "non plus l'exotique, mais l'endotique". Inspiré par l'émergence du pop art, voici un conte d'affiches auquel se greffent un à un les habitants d'une rue : un vendeur de ballon, une petite fille, une souris, un arbre et un lampadaire. Chacun mû d'une vie propre, l'histoire ne se raconte pas en mots, mais en formes et en musique. L'orchestration, splendide, [...] Lire la critique